Maurice CaillĂ© de Soditech : d’Aix-en-Provence au BrĂ©sil en passant par l’ingĂ©nierie automobile

Maurice Caillé a fondé Soditech en 1990 pour aider les entreprises aéronautiques, automobiles et dans la défense à résoudre leurs problématiques en ingénierie.

Il ne savait pas que, 27 ans plus tard, cela l’amĂšnerait Ă  Ɠuvrer en faveur des échanges universitaires entre la France et le BrĂ©sil.

(suite
)

Comment faire venir du monde Ă  votre atelier ? 5 conseils pratiques

Attirer du monde Ă  un atelier, une formation ou une prĂ©sentation, c’est toujours compliquĂ©.

Qu’il soit payant ou gratuit, vous ĂȘtes toujours confrontĂ© Ă  la difficultĂ© de diffuser l’information, notamment auprĂšs de ceux qui pourraient ĂȘtre intĂ©ressĂ©s. Gratuit, votre public se demande si l’atelier sera de qualitĂ©. Payant, le coĂ»t ou la transaction peuvent ĂȘtre un frein.

Pour diffuser le plus efficacement et le plus largement possible l’information, voici quelques pistes pour vous aider


1. Les bonnes informations, au bon moment

Pour mobiliser et faire venir le plus possible de personnes Ă  votre prĂ©sentation ou votre atelier, il faut les prĂ©venir Ă  l’avance, et n’oublier aucune information :

  • L’intitulĂ©
  • La date et l’heure
  • Le lieu et l’adresse prĂ©cise – bĂątiment, Ă©tage, n° de bureau

  • Le sujet abordĂ© et le programme, avec l’heure de dĂ©but, l’heure de fin, et le temps imparti aux questions,
  • Les prĂ©-requis, si nĂ©cessaire
  • Le tarif de votre atelier s’il est payant.

Votre public a besoin de s’organiser, de prĂ©voir le dĂ©placement, de se faire remplacer, prĂ©parer des documents


S’il n’est jamais trop tĂŽt pour annoncer un Ă©vĂ©nement, pensez en revanche Ă  relancer au moins 15 jours et 48H avant. Rien ne vaut une piqĂ»re de rappel !

 

2. Un titre compréhensible par votre cible, un descriptif court et qui va droit au but

Faites simple.

  • Qu’allez-vous leur apprendre ?
  • Que sauront-ils faire Ă  la fin de votre atelier ?
  • De quel outil, tendance, nouvelle lĂ©gislation allez-vous leur parler ?

Vous l’aurez compris, le titre de votre atelier a une importance capitale. Il faut qu’il soit :

  • PrĂ©cis : allez-vous parler d’une tendance, d’un logiciel, d’une mĂ©thode 
?
  • Explicite : allez-vous approfondir un sujet, faire une initiation, proposer une alternative ?
  • Et adaptĂ© Ă  votre cible : quels sont les mots utilisĂ©s par votre cible ?

Mettez-vous Ă  la place de votre public pour mieux l’accrocher, imaginez la difficultĂ© Ă  laquelle ils font face aujourd’hui et comment vous allez l’aider Ă  la surmonter.

 

3. Un visuel qui ressemble Ă  votre public

Chaque aspect de votre annonce, quel que soit le support (Ă©vĂ©nement Facebook, Meetup, 
), doit parler Ă  votre public. On ne s’adresse pas de la mĂȘme façon Ă  des jeunes diplĂŽmĂ©s, des actifs en reconversion et des actifs en poste.

Et le visuel a logiquement toute son importance dans votre communication : il informe votre cible de maniĂšre implicite sur Ă  qui s’adresse votre atelier et quelle en sera la tonalitĂ©. C’est le visuel qui va permettre Ă  votre public de s’identifier ou non.

Il existe de nombreux sites pour trouver des photographies ou des illustrations :

Evidemment, le choix est bien plus vaste et de qualitĂ© sur les sites payants et vous risquez moins de vous retrouver avec le mĂȘme visuel qu’un autre formateur qui, lui, aura optĂ© pour une image gratuite.

 

Nos conseils ?

  • Tenez compte des tendances de votre secteur, regardez comment les autres formateurs prĂ©sentent leurs ateliers pour trouver votre style,
  • Que votre public soit professionnel ou non, les visuels doivent permettre Ă  votre public de s’identifier ! Aussi, laissez tombez les visuels clichĂ©s : costumes, sourires forcĂ©s, regards perdus dans le vide…
  • Gardez si possible le mĂȘme style de visuel d’un atelier Ă  l’autre : dominante d’une certaine couleur, photographies artistiques, portraits de personnes
 Peu importe, le principal Ă©tant d’aider les participants Ă  vos ateliers Ă  vous reconnaĂźtre, d’atelier en atelier,
  • Encore mieux : apposez votre logo dĂ©tourĂ© avec votre baseline sur ce visuel au moyen d’un outil de crĂ©ation graphique (Photoshop, Canva, Picozu 
)

 

4. Utilisez les plateformes d’évĂ©nements

Vous avez votre descriptif, votre titre et votre visuel ?

Il ne vous reste plus qu’à crĂ©er les Ă©vĂ©nements sur des plateformes d’évĂ©nements.

  • La moins chĂšre : Facebook, mais prĂ©voyez peut-ĂȘtre un petit budget publicitĂ© (plus d’informations ici)
  • Eventbrite ne vous coĂ»tera rien si votre atelier est gratuit, et prend une commission s’il est payant (Ă  voir ici)
  • Meetup dĂ©ploiera toutes ses possibilitĂ©s moyennant un abonnements Ă  un tarif raisonnable (Ă  consulter ici)

Weezevent quant Ă  lui est une billetterie 100% frenchie davantage tournĂ©e vers l’évĂ©nementiel festif et B2C.

Notre conseil ?

CrĂ©ez d’abord l’évĂ©nement sur une billetterie en ligne, puis ajoutez le lien vers votre billetterie sur un Ă©vĂ©nement Facebook et dans votre Meetup.

 

5. Et diffusez votre atelier sur les réseaux sociaux, of course

On ne saurait trop vous recommander ensuite de diffuser votre atelier/événement sur tous les réseaux sociaux.

  • Facebook est un incontournable bien sĂ»r, d’autant plus si votre public cible se compose de particuliers : pratique, c’est directement l’évĂ©nement
  • Twitter vous permettra de gagner en visibilitĂ©, sans restriction ; n’oubliez pas d’ajouter le/s hashtag/s correspondant Ă  votre/vos thĂ©matique/s
  • Linkedin : indispensable, quel que soit votre public et a fortiori s’il s’agit de professionnels

 

Nos deux ultimes conseils ?

  • Communiquez au dĂ©but de votre atelier, par exemple en photographiant la salle et la premiĂšre slide de votre Power Point, et en postant la photo sur les rĂ©seaux sociaux
  • Communiquez Ă  la fin de votre atelier, pour remercier les participants.

 

À bientĂŽt pour d’autres conseils !

Lancer son activitĂ© en indĂ©pendant : ĂȘtre rĂ©aliste tout en Ă©tant confiant

lancer son activité

Ça y est, vous avez fait le plus dur : prendre la dĂ©cision de vous lancer en indĂ©pendant.

Le plus dur, vraiment ?

Oui si, quel que soit le secteur d’activitĂ©, vous prenez quelques bonnes habitudes et construisez votre activitĂ© sur des bases solides.

 

 

 

1. Gardez toujours un Ɠil sur l’actualitĂ© de votre secteur d’activitĂ©

Si vous lancez votre activité dans un domaine que vous connaissez déjà pour y avoir été employé, aucun doute : votre expérience de salarié vous fera gagner du temps. Vous connaissez déjà :

  • les acteurs principaux de votre secteur,
  • les rĂ©seaux, les groupements et/ou collectifs,
  • les sources d’information pertinentes


S’il s’agit d’une reconversion, vous devrez faire connaissance avec tout un eco-systĂšme et apprendre les bonnes pratiques,  les piĂšges Ă  Ă©viter, les meilleurs moyens de  constituer votre clientĂšle
 Tout ceci se prĂ©pare en amont et peut prendre plus de temps que prĂ©vu.

Prenez ce temps et quelle que soit votre situation, tenez-vous informĂ©, notamment des nouvelles lĂ©gislations et des innovations techniques, en consultant chaque matin les sources d’information pertinentes dans votre mĂ©tier.

Une solution facile à mettre en place et gratuite ? Créer des alertes sur des mots clés spécifiques à paramétrer avec Google Alert depuis une adresse Gmail.

2. Avant de vous lancer dans votre business plan : Bien évaluer le coût de vos fournisseurs et des outils dont vous aurez besoin

Il y a des activitĂ©s qui nĂ©cessitent un capital important au dĂ©part pour se lancer. Or, se lancer en free lance coĂ»te moins cher que de se lancer dans la fabrication d’objets manufacturĂ©s ou bien d’ouvrir un point de vente physique, tout le monde en conviendra.

Pour autant, il ne faut pas sous-estimer le coĂ»t de dĂ©marrage de l’activité :

  • CoĂ»t d’immatriculation et de constitution selon forme juridique choisie ?
  • Domiciliation ou siĂšge Ă  mon domicile
  • Quelle sera ma source de revenus durant le dĂ©marrage de l’activité ?

Ni le coût des outils dont vous aurez besoin pour produire :

  • AccĂšs Ă  un service d’information professionnelle,
  • Logiciels spĂ©cifiques,
  • Location de bureau,
  • Achat de base de donnĂ©es,
  • Services d’un avocat, d’un expert comptable
  • CrĂ©ation de votre site internet et gestion de vos campagnes de publicitĂ© en ligne,
  • DĂ©placements,




Être un bon gestionnaire, c’est aussi prĂ©voir les coĂ»ts de production : Ne les sous-estimez pas.

3. Consolider les aspects juridiques et comptables

« On verra ça plus tard ».

C’est ce qu’on peut entendre parfois. Et cela peut se comprendre : certains entrepreneurs ou consultants, se fiant Ă  une relation ou une recommandation, prĂ©fĂšrent se concentrer sur leur rĂ©seau et signer trĂšs vite les premiers contrats.

Or, c’est justement de ça qu’il s’agit : les aspects juridiques et comptables de votre activitĂ© d’indĂ©pendant . Car dĂ©sormais vous ĂȘtes seul et vous devez tout faire. Vous ne pouvez plus appeler un supĂ©rieur hiĂ©rarchique ou le service comptable lorsque vous rencontrez un problĂšme.

Vous devez tout gérer, tout seul :

  • Les contrats, et devis
  • La souscription Ă  une assurance ResponsabilitĂ© Civile Professionnelle (RC professionnelle)
  • L’affichage des mentions lĂ©gales et conditions de vente si vous vendez un produit ou un service sur votre site internet (Loi Hamon )

Etc


Une mine d’informations pour vous aider ? Le site Ooreka fournit gratuitement des modĂšles Ă  adapter ensuite en fonction de votre activitĂ©.

4. Être enthousiaste, c’est bien. Rester concentrĂ©, c’est mieux

Que votre activitĂ© dĂ©colle rapidement ou mette un peu de temps Ă  se dĂ©velopper, l’écueil que doit Ă©viter tout indĂ©pendant est de se disperser. Dans le cas oĂč les clients n’affluent pas tout de suite, il est d’usage de se poser les bonnes questions :

  • Ne devriez-vous pas ajouter des Ă©lĂ©ments de rĂ©assurance – label, certifications
 – pour vos clients potentiels ?
  • Vos actions de communication sont-elles adaptĂ©es et efficaces?
  • Quelles sont les derniĂšres remarques auxquelles vous avez fait face et qui pourraient vous aider Ă  cerner ce qui vous empĂȘche de conquĂ©rir davantage de clients?

De la mĂȘme façon, quand votre activitĂ© se portera  bien, il vous faudra rester en alerte et ne pas tenir votre rĂ©ussite pour acquise.

Pour quelles raisons ?

  • Un nouvel entrant dans votre secteur, qu’il s’agisse d’une activitĂ© locale ou non, et qui propose le mĂȘme produit ou service que vous moins cher, ou au mĂȘme prix mais de qualitĂ© supĂ©rieure,
  • Une innovation et c’est tout un mĂ©tier qui peut ĂȘtre impacté : gardez un Ɠil sur l’actualitĂ© dans votre domaine (quand on vous dit que c’est indispensable !),
  • Un manque de prĂ©cision dans vos contrats, (les faire viser par un juriste)

Etc


 

La solution : rester humble
 et concentrĂ©. En d’autres termes, avoir une vision et ĂȘtre pragmatique. Lancer une activitĂ© en free lance est plus une course de fond qu’un sprint.

En conclusion, il ne faut jamais perdre de vue les efforts et les sacrifices consentis pour lancer une affaire, faire Ă©clore une idĂ©e  et dĂ©velopper une clientĂšle, ni les raisons qui ont amenĂ© Ă  prendre la dĂ©cision de se lancer en indĂ©pendant. Cela suffit Ă  motiver et tout mettre en Ɠuvre pour consolider une activitĂ© indĂ©pendante et la rendre pĂ©renne.

 

(©Fotolia)