Quelle disposition de salle de réunion pour quel type de réunion ?

En tant qu’organisateur d’une réunion commerciale, d’un atelier ou d’une formation, vous avez tout prévu : le contenu ou l’ordre du jour, les supports à remettre à vos participants, la promotion de l’événement, les inscriptions… Et vous avez vos participants.

Félicitations !

Il y a encore un dernier point que vous devrez gérer et qui viendra en support de tout votre travail de préparation : la disposition de la salle de réunion et le matériel.

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Comment faire venir du monde à votre atelier ? 5 conseils pratiques

Attirer du monde à un atelier, une formation ou une présentation, c’est toujours compliqué.

Qu’il soit payant ou gratuit, vous êtes toujours confronté à la difficulté de diffuser l’information, notamment auprès de ceux qui pourraient être intéressés. Gratuit, votre public se demande si l’atelier sera de qualité. Payant, le coût ou la transaction peuvent être un frein.

Pour diffuser le plus efficacement et le plus largement possible l’information, voici quelques pistes pour vous aider…

1. Les bonnes informations, au bon moment

Pour mobiliser et faire venir le plus possible de personnes à votre présentation ou votre atelier, il faut les prévenir à l’avance, et n’oublier aucune information :

  • L’intitulé
  • La date et l’heure
  • Le lieu et l’adresse précise – bâtiment, étage, n° de bureau…
  • Le sujet abordé et le programme, avec l’heure de début, l’heure de fin, et le temps imparti aux questions,
  • Les pré-requis, si nécessaire
  • Le tarif de votre atelier s’il est payant.

Votre public a besoin de s’organiser, de prévoir le déplacement, de se faire remplacer, préparer des documents…

S’il n’est jamais trop tôt pour annoncer un événement, pensez en revanche à relancer au moins 15 jours et 48H avant. Rien ne vaut une piqûre de rappel !

 

2. Un titre compréhensible par votre cible, un descriptif court et qui va droit au but

Faites simple.

  • Qu’allez-vous leur apprendre ?
  • Que sauront-ils faire à la fin de votre atelier ?
  • De quel outil, tendance, nouvelle législation allez-vous leur parler ?

Vous l’aurez compris, le titre de votre atelier a une importance capitale. Il faut qu’il soit :

  • Précis : allez-vous parler d’une tendance, d’un logiciel, d’une méthode …?
  • Explicite : allez-vous approfondir un sujet, faire une initiation, proposer une alternative ?
  • Et adapté à votre cible : quels sont les mots utilisés par votre cible ?

Mettez-vous à la place de votre public pour mieux l’accrocher, imaginez la difficulté à laquelle ils font face aujourd’hui et comment vous allez l’aider à la surmonter.

 

3. Un visuel qui ressemble à votre public

Chaque aspect de votre annonce, quel que soit le support (événement Facebook, Meetup, …), doit parler à votre public. On ne s’adresse pas de la même façon à des jeunes diplômés, des actifs en reconversion et des actifs en poste.

Et le visuel a logiquement toute son importance dans votre communication : il informe votre cible de manière implicite sur à qui s’adresse votre atelier et quelle en sera la tonalité. C’est le visuel qui va permettre à votre public de s’identifier ou non.

Il existe de nombreux sites pour trouver des photographies ou des illustrations :

Evidemment, le choix est bien plus vaste et de qualité sur les sites payants et vous risquez moins de vous retrouver avec le même visuel qu’un autre formateur qui, lui, aura opté pour une image gratuite.

 

Nos conseils ?

  • Tenez compte des tendances de votre secteur, regardez comment les autres formateurs présentent leurs ateliers pour trouver votre style,
  • Que votre public soit professionnel ou non, les visuels doivent permettre à votre public de s’identifier ! Aussi, laissez tombez les visuels clichés : costumes, sourires forcés, regards perdus dans le vide…
  • Gardez si possible le même style de visuel d’un atelier à l’autre : dominante d’une certaine couleur, photographies artistiques, portraits de personnes… Peu importe, le principal étant d’aider les participants à vos ateliers à vous reconnaître, d’atelier en atelier,
  • Encore mieux : apposez votre logo détouré avec votre baseline sur ce visuel au moyen d’un outil de création graphique (Photoshop, Canva, Picozu …)

 

4. Utilisez les plateformes d’événements

Vous avez votre descriptif, votre titre et votre visuel ?

Il ne vous reste plus qu’à créer les événements sur des plateformes d’événements.

  • La moins chère : Facebook, mais prévoyez peut-être un petit budget publicité (plus d’informations ici)
  • Eventbrite ne vous coûtera rien si votre atelier est gratuit, et prend une commission s’il est payant (à voir ici)
  • Meetup déploiera toutes ses possibilités moyennant un abonnements à un tarif raisonnable (à consulter ici)

Weezevent quant à lui est une billetterie 100% frenchie davantage tournée vers l’événementiel festif et B2C.

Notre conseil ?

Créez d’abord l’événement sur une billetterie en ligne, puis ajoutez le lien vers votre billetterie sur un événement Facebook et dans votre Meetup.

 

5. Et diffusez votre atelier sur les réseaux sociaux, of course

On ne saurait trop vous recommander ensuite de diffuser votre atelier/événement sur tous les réseaux sociaux.

  • Facebook est un incontournable bien sûr, d’autant plus si votre public cible se compose de particuliers : pratique, c’est directement l’événement
  • Twitter vous permettra de gagner en visibilité, sans restriction ; n’oubliez pas d’ajouter le/s hashtag/s correspondant à votre/vos thématique/s
  • Linkedin : indispensable, quel que soit votre public et a fortiori s’il s’agit de professionnels

 

Nos deux ultimes conseils ?

  • Communiquez au début de votre atelier, par exemple en photographiant la salle et la première slide de votre Power Point, et en postant la photo sur les réseaux sociaux
  • Communiquez à la fin de votre atelier, pour remercier les participants.

 

À bientôt pour d’autres conseils !

Lancer son activité en indépendant : être réaliste tout en étant confiant

lancer son activité

Ça y est, vous avez fait le plus dur : prendre la décision de vous lancer en indépendant.

Le plus dur, vraiment ?

Oui si, quel que soit le secteur d’activité, vous prenez quelques bonnes habitudes et construisez votre activité sur des bases solides.

 

 

 

1. Gardez toujours un œil sur l’actualité de votre secteur d’activité

Si vous lancez votre activité dans un domaine que vous connaissez déjà pour y avoir été employé, aucun doute : votre expérience de salarié vous fera gagner du temps. Vous connaissez déjà :

  • les acteurs principaux de votre secteur,
  • les réseaux, les groupements et/ou collectifs,
  • les sources d’information pertinentes…

S’il s’agit d’une reconversion, vous devrez faire connaissance avec tout un eco-système et apprendre les bonnes pratiques,  les pièges à éviter, les meilleurs moyens de  constituer votre clientèle… Tout ceci se prépare en amont et peut prendre plus de temps que prévu.

Prenez ce temps et quelle que soit votre situation, tenez-vous informé, notamment des nouvelles législations et des innovations techniques, en consultant chaque matin les sources d’information pertinentes dans votre métier.

Une solution facile à mettre en place et gratuite ? Créer des alertes sur des mots clés spécifiques à paramétrer avec Google Alert depuis une adresse Gmail.

2. Avant de vous lancer dans votre business plan : Bien évaluer le coût de vos fournisseurs et des outils dont vous aurez besoin

Il y a des activités qui nécessitent un capital important au départ pour se lancer. Or, se lancer en free lance coûte moins cher que de se lancer dans la fabrication d’objets manufacturés ou bien d’ouvrir un point de vente physique, tout le monde en conviendra.

Pour autant, il ne faut pas sous-estimer le coût de démarrage de l’activité :

  • Coût d’immatriculation et de constitution selon forme juridique choisie ?
  • Domiciliation ou siège à mon domicile
  • Quelle sera ma source de revenus durant le démarrage de l’activité ?

Ni le coût des outils dont vous aurez besoin pour produire :

  • Accès à un service d’information professionnelle,
  • Logiciels spécifiques,
  • Location de bureau,
  • Achat de base de données,
  • Services d’un avocat, d’un expert comptable
  • Création de votre site internet et gestion de vos campagnes de publicité en ligne,
  • Déplacements,

Être un bon gestionnaire, c’est aussi prévoir les coûts de production : Ne les sous-estimez pas.

3. Consolider les aspects juridiques et comptables

« On verra ça plus tard ».

C’est ce qu’on peut entendre parfois. Et cela peut se comprendre : certains entrepreneurs ou consultants, se fiant à une relation ou une recommandation, préfèrent se concentrer sur leur réseau et signer très vite les premiers contrats.

Or, c’est justement de ça qu’il s’agit : les aspects juridiques et comptables de votre activité d’indépendant . Car désormais vous êtes seul et vous devez tout faire. Vous ne pouvez plus appeler un supérieur hiérarchique ou le service comptable lorsque vous rencontrez un problème.

Vous devez tout gérer, tout seul :

  • Les contrats, et devis
  • La souscription à une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RC professionnelle)
  • L’affichage des mentions légales et conditions de vente si vous vendez un produit ou un service sur votre site internet (Loi Hamon )

Etc…

Une mine d’informations pour vous aider ? Le site Ooreka fournit gratuitement des modèles à adapter ensuite en fonction de votre activité.

4. Être enthousiaste, c’est bien. Rester concentré, c’est mieux

Que votre activité décolle rapidement ou mette un peu de temps à se développer, l’écueil que doit éviter tout indépendant est de se disperser. Dans le cas où les clients n’affluent pas tout de suite, il est d’usage de se poser les bonnes questions :

  • Ne devriez-vous pas ajouter des éléments de réassurance – label, certifications… – pour vos clients potentiels ?
  • Vos actions de communication sont-elles adaptées et efficaces?
  • Quelles sont les dernières remarques auxquelles vous avez fait face et qui pourraient vous aider à cerner ce qui vous empêche de conquérir davantage de clients?

De la même façon, quand votre activité se portera  bien, il vous faudra rester en alerte et ne pas tenir votre réussite pour acquise.

Pour quelles raisons ?

  • Un nouvel entrant dans votre secteur, qu’il s’agisse d’une activité locale ou non, et qui propose le même produit ou service que vous moins cher, ou au même prix mais de qualité supérieure,
  • Une innovation et c’est tout un métier qui peut être impacté : gardez un œil sur l’actualité dans votre domaine (quand on vous dit que c’est indispensable !),
  • Un manque de précision dans vos contrats, (les faire viser par un juriste)

Etc…

 

La solution : rester humble… et concentré. En d’autres termes, avoir une vision et être pragmatique. Lancer une activité en free lance est plus une course de fond qu’un sprint.

En conclusion, il ne faut jamais perdre de vue les efforts et les sacrifices consentis pour lancer une affaire, faire éclore une idée  et développer une clientèle, ni les raisons qui ont amené à prendre la décision de se lancer en indépendant. Cela suffit à motiver et tout mettre en œuvre pour consolider une activité indépendante et la rendre pérenne.

 

(©Fotolia)