Est-ce le bon moment pour lancer un ecommerce ?

La crise Ă©pidĂ©mique a, dit-on, accĂ©lĂ©rĂ© des tendances existantes. Transformation numĂ©rique amplifiĂ©e, tĂ©lĂ©travail renforcĂ©, vente Ă  distance privilĂ©giĂ©e
 Le commerce de proximitĂ© se relĂšve Ă  peine du 2Ăšme confinement qu’il doit dĂ©jĂ  se restreindre, les salons sont annulĂ©s les uns aprĂšs les autres, et en plus, une partie de la clientĂšle hĂ©site Ă  se rendre dans des points de vente en physique.

Pour beaucoup, le ecommerce apparaĂźt donc comme la solution pour continuer de s’adresser Ă  un grand public sans subir les restrictions liĂ©es Ă  l’épidĂ©mie de Covid 19. Selon certains observateurs, il pourrait reprĂ©senter prĂšs de 18% des ventes au dĂ©tail en Europe en 2021.

Mais est-ce vraiment la solution pour tous les types de produits et services ?

Ne peut-on pas craindre, à terme, une e-saturation des e-consommateurs ?

Et surtout, un site internet ecommerce est-il toujours l’unique solution pour vendre en ligne ?

Faire le point sur l’offre

Si vous envisagez de vendre sur internet, vous avez sĂ»rement dĂ©jĂ  effectuĂ© un benchmark, c’est-Ă -dire une Ă©tude de marchĂ© indispensable qu’il convient de rĂ©aliser en amont de tout projet :

  • Lancement d’une entreprise
  • Lancement d’une gamme de produit
  • Lancement d’un nouveau produit.

Cette étude de marché vous permettra de comprendre :

  • Si le marchĂ© est saturĂ©
  • Comment se positionnent vos futurs concurrents, leur image et leur communication,
  • Par quels canaux ils vendent, Ă  quel prix, etc.

En 2007, ouvrir une boutique de cigarettes Ă©lectroniques Ă©tait prĂ©curseur. En 2012, le marchĂ© Ă©tait saturĂ© et les acteurs les mieux installĂ©s s’étaient partagĂ© la demande existante, convertissant les acheteurs en clients fidĂšles. 

Il en est de mĂȘme en ligne et il vaut mieux disposer du budget nĂ©cessaire pour crĂ©er un site, crĂ©er un logo et faire de la publicitĂ©, que vous proposiez un produit innovant ou non, a fortiori si vous entrez sur un marchĂ© concurrentiel.

En 2021, par exemple, le dropshipping* est sur la sellette car beaucoup ont cru Ă  un moyen facile et rapide de gagner beaucoup d’argent. En consĂ©quence de quoi, la concurrence s’est accrue.

Quel que soit le projet, il convient de mesurer les opportunités et les menaces avant de se lancer. Quitte à rectifier un peu le tir avant de commencer.

Se tenir au courant des derniĂšres tendances

Avez-vous dĂ©jĂ  entendu parlĂ© de l’ « athleisure » ? De la tendance « Unfinished » ? Du « mental wear » ? De la « passion economy » ? Si ces mots ne vous Ă©voquent rien de simples recherches sur Google vous renseigneront sur le sujet.

Pour le ecommerce comme pour le monde des affaires en gĂ©nĂ©ral, le soleil se lĂšve Ă  l’ouest. En effet, quel que soit votre domaine, vous pouvez vous inspirer des tendances qui proviennent des États-Unis.

De nombreuses entreprises françaises ont rĂ©ussi de cette façon : elles ont adaptĂ© au marchĂ© français un concept qu’elles avaient vu aux États-Unis. Vous pouvez Ă©galement trouver des idĂ©es chez nos voisins europĂ©ens, allemands, espagnols ou italiens.

Valeurs affichĂ©es, communication, produits Ă  la mode
 Vous pouvez observer la façon dont les entreprises se positionnent, communiquent, et prĂ©sentent leur offre. Car quitte Ă  lancer un ecommerce, autant proposer quelque chose de nouveau et de tendance, non ?

A voir : Les Pepites Tech, French Tech, In bed with Tech, Dynamique-mag


Et si vous lisez en anglais : The Verge

Vendre en ligne sans site ecommerce, c’est possible ?

Quand on pense ecommerce on pense souvent « site commerce ». Et cela freine plus d’un Ă©lan. En effet, crĂ©er un site ecommerce c’est :

  • Trouver une agence/un professionnel disponible et compĂ©tent/e
  • Disposer du budget nĂ©cessaire
  • Ou prendre le temps nĂ©cessaire pour le faire soi-mĂȘme, le concevoir entiĂšrement et gĂ©rer les aspects techniques.

Et il faut également gérer le stockage, la gestion des livraisons, le shooting de vos produits, la rédaction des descriptifs


Bonne nouvelle : c’est possible. Vous n’ĂȘtes pas obligĂ© d’avoir un site ecommerce pour vendre sur internet. En effet, c’est une erreur de croire qu’il faut absolument disposer d’un site commerce dĂšs le dĂ©but. Vous pouvez, au moins les premiers temps, passer par d’autres plateformes qui proposeront vos produits sur leurs Ă©tagĂšres virtuelles.

Il existe principalement deux alternatives : la vente sur les réseaux sociaux, et la vente sur les marketplaces.

Vendre sur les réseaux sociaux

Pour vous passer de site ecommerce vous pouvez, au moins dans un premier temps, passer par les rĂ©seaux sociaux. On appelle ça le « social selling » : c’est le rĂ©seau social qui sert de plateforme de vente. IdĂ©al pour commencer et voir comment le public rĂ©agit.

Facebook Marketplace

Depuis aoĂ»t 2017, vous pouvez vendre des articles de dĂ©tail gratuitement sur Facebook. TrĂšs simple Ă  mettre en Ɠuvre, un catalogue de produits sur Facebook vous permettra de tester votre marchĂ© auprĂšs de personnes prĂȘtes Ă  l’achat et situĂ©es Ă  proximitĂ©. Donc, de faire votre benchmark (cf. supra).

Le bonus ? Comme Facebook et Instagram font partie de la mĂȘme rĂ©gie publicitaire, vous pourrez facilement propulser vos articles sur Instagram.

Instagram shopping

Depuis 2018, il est possible de vendre depuis votre compte Instagram, si celui-ci est bien identifié comme compte business, grùce à la fonctionnalité « Shopping ».

Comment ça fonctionne ? Vous devrez synchroniser un catalogue de produits depuis Facebook, puis les « taguer ». A chaque fois qu’un internaute cliquera sur une Ă©tiquette apposĂ©e sur un article dans un visuel, il sera redirigĂ© vers une fiche produit. L’avantage de ce fonctionnement rĂ©side dans le fait que les internautes dĂ©couvriront votre produit en contexte.

NĂ©anmoins, il vous faudra avoir une certaine prĂ©sence sur le rĂ©seau social avant d’utiliser cette fonctionnalitĂ©. En effet, pour pouvoir accĂ©der Ă  l’interface permettant de poster des fiches produits, Instagram exige de vous que vous ayez dĂ©jĂ  une certaine base d’abonnĂ©s, sans toutefois prĂ©ciser la taille de cette base nĂ©cessaire.

Vendre sur les places de marché, ou marketplaces

Vendre sur les marketplaces, pas sĂ©rieux ? DĂ©trompez-vous. Aux États-Unis, des business angel se sont spĂ©cialisĂ©s dans le rachat des boutiques Amazon qui cartonnent. C’est vĂ©ritablement devenu un business Ă  part, surfant sur le succĂšs de la plateforme amĂ©ricaine.

Amazon, sous un autre angle

D’autant plus qu’Amazon est conscient qu’il a fort Ă  faire pour redorer son blason un peu Ă©cornĂ© par les rĂ©vĂ©lations sur les conditions de travail sur les plateformes logistiques. Selon ses propres informations, « plus de la moitiĂ© de toutes les unitĂ©s » vendues sur Amazon provient de « petites et moyennes entreprises ». Une communication qui n’est pas sans rappeler celle d’un autre gĂ©ant du web, Youtube, dont la patronne, Susan Wojcicki, affirme qu’il a rĂ©munĂ©rĂ© les crĂ©ateurs de contenus, les artistes et les mĂ©dias Ă  hauteur de 30 milliards de dollars sur les trois derniĂšres annĂ©es.

DĂ©sormais, les plateformes veulent se positionner comme des accĂ©lĂ©rateurs de rĂ©ussite, des facilitateurs, au bĂ©nĂ©fice des entrepreneurs et des porteurs de projets. Et c’est ainsi qu’Amazon a rĂ©cemment lancĂ© L’accĂ©lĂ©rateur du numĂ©rique : une plateforme de formation pour aider les ecommerçants Ă  vendre sur sa plateforme.

Le coĂ»t ? 39 € HT / mois. C’est ce qu’il vous en coĂ»tera de vendre sur la plateforme amĂ©ricaine qui a rĂ©alisĂ©, en 2020 encore, de nouveaux records.

Cdiscount, ManoMano, La Fnac : les french marketplaces

Vous prĂ©fĂ©rez rester sous banniĂšre tricolore ? Cdiscount, la Fnac et ManoMano constituent de vĂ©ritables alternatives, gĂ©nĂ©ralistes ou spĂ©cialisĂ©es, au gĂ©ant amĂ©ricain. Elles ont, elles aussi, Ă©tĂ© boostĂ©es par l’engouement pour la vente en ligne, qui a explosĂ© pendant le confinement. ManoMano a mĂȘme dĂ©passĂ© Amazon sur la catĂ©gorie « Bricolage ».

Cdiscount propose quant à lui aux commerçants et aux artisans français un abonnement gratuit pendant 6 mois, des webinaires et un accompagnement afin de faire décoller les ventes, dans un élan chauviniste complÚtement assumé.

La Fnac enfin, propose Ă  d’autres marchands de figurer sur son site depuis 2009 dans les catĂ©gories tĂ©lĂ©phonie, Ă©lectromĂ©nager, informatique, sport
 Et depuis que le groupe a rachetĂ© Darty, il bĂ©nĂ©ficie d’une audience importante. C’est simple, aujourd’hui, Fnac Darty Marketplace revendique la place de « 2Ăšme destination ecommerce française ».

« Sacrés français » !

Etsy, la marketplace spĂ©cialisĂ©e dans l’artisanat

Etsy enfin, est la plateforme idĂ©ale pour vendre des articles artisanaux. De la dĂ©coration aux bijoux en passant par l’habillement, cette place de marchĂ© disponible dans de nombreuses langues et dans plusieurs devises vous permettra de toucher un grand public amateur de jolis objets, dans un cadre esthĂ©tique qui se prĂȘte particuliĂšrement bien au shopping plaisir.

En conclusion, le moment est vĂ©ritablement idĂ©al pour lancer un ecommerce. La crise Ă©pidĂ©mique et l’amĂ©lioration des services de livraison ont boostĂ© la vente en ligne. Vous pouvez bien Ă©videmment crĂ©er un site ecommerce mais, pour tester votre marchĂ© et confronter les donnĂ©es de votre benchmark Ă  la rĂ©alitĂ©, vous pouvez commencer par vendre sur les rĂ©seaux sociaux. Vous aurez tout loisir par la suite de passer sur les places de marché et ainsi, de dĂ©ployer votre activitĂ© en touchant une audience bien plus large grĂące Ă  des plateformes de plus en plus puissantes.

Bouge Ta Boßte : le réseau business féminin bienveillant et exigeant

Elles sont entre 15 et 20 entrepreneures Ă  se rĂ©unir tous les 15 jours au centre d‘affaires AMADEUS Ă  Aix-en-Provence pour se soutenir, se donner des conseils, et surtout, faire prospĂ©rer leur activitĂ©.

Elles, ce sont les membres de Bouge ta Boßte, un réseau business féminin créé par une femme, Marie Eloy, pour des femmes.

Le but : gagner en stratĂ©gie, dĂ©velopper son chiffre d’affaires et accroĂźtre son leadership. Et ça marche, puisque les membres de Bouge Ta BoĂźte vivent toutes de leur activitĂ©.

Et la formule plaĂźt car en un peu plus d’un an d’existence, le rĂ©seau d’origine bretonne a essaimĂ© dans toute la France. Aujourd’hui, Bouge ta BoĂźte ce ne sont pas moins de 1 700 membres, 50 coordinatrices dans 39 villes et plus de 500 Ă©vĂ©nements par mois, ainsi que des partenariats avec la BPI, AXA, BNP Paribas, etc.

Caroline Szmukler, la boosteuse du groupe d’Aix-en-Provence de ce dĂ©but d’annĂ©e 2021 s’est volontiers prĂȘtĂ©e au jeu de l’interview pour nous en dire plus. Elle est elle-mĂȘme adhĂ©rente et a pris l’initiative d’animer ce groupe pour 6 mois.

D’oĂč vous vient cette Ă©nergie ? Quelle est l’origine du projet et sa raison d’ĂȘtre ?

Marie Eloy, sa fondatrice, est dĂ©jĂ  elle-mĂȘme pleine d’énergie !

Il s’agit d’un rĂ©seau français et fĂ©minin. FĂ©minin, car Marie Eloy s’est rendue compte, tout au long de son propre parcours, que beaucoup de femmes ne vivaient pas de leur activitĂ©. Elle avait dĂ©jĂ  créé Femmes des Territoires, une association d’entraide entre femmes basĂ©e en Bretagne. Bouge ta BoĂźte est arrivĂ© aprĂšs, et a pris racine dans le sud en 2018.

L’énergie de ce rĂ©seau repose sur elle, mais aussi sur les personnes dont elle s’est entourĂ©e et sur les mĂ©thodes et outils qu’elle a su mettre en place, au service de l’entrepreneuriat fĂ©minin.

Le groupe Bouge ta BoĂźte d’Aix-en-Provence, rĂ©uni dans le patio du Centre Amadeus

Comment  vous positionnez-vous par rapport aux associations professionnelles d’entraide entre femmes ?

Bouge Ta BoĂźte est une sociĂ©tĂ© et non une association, c’est ce qui lui permet de se positionner diffĂ©remment. Je n’ai pas, personnellement, « testé » l’accompagnement de ces associations. En ce qui me concerne, j’ai choisi d’intĂ©grer Bouge Ta BoĂźte essentiellement parce que je voyais passer des informations Ă  son sujet dans mon rĂ©seau, notamment sur LinkedIn.

En ce qui me concerne, je me suis sentie en phase avec l’accent portĂ© sur le business par Bouge Ta BoĂźte, quand d’autres organismes mettent l’accent sur l’entraide. NĂ©anmoins, il est tout Ă  fait possible d’appartenir Ă  plusieurs rĂ©seaux d’affaires et c’est mon cas.

Quel genre de femme tape à votre porte ? Besoins particuliers, secteurs, profil
 Qu’ont-elles en commun ?

Concernant les profils, je constate qu’il y a autant d’auto-entrepreneures et de TPE individuelles que de personnes issues de TPE/PME de 20 ou 30 salariĂ©s.

Concernant les secteurs, Ă  peu prĂšs tous les domaines sont reprĂ©sentĂ©s. Je suis avocate, et lors de notre rĂ©union d’aujourd’hui Ă©taient prĂ©sentes une graphiste, la reprĂ©sentante d’une agence de communication, une agente immobiliĂšre, une agente AXA, une sophrologue, une secrĂ©taire externalisĂ©e, mais aussi la reprĂ©sentante d’une sociĂ©tĂ© de garde d’enfants Ă  domicile, et une experte comptable. J’ai observĂ© le mĂȘme phĂ©nomĂšne en Provence et ailleurs en France : il n’y a pas un secteur ou un mĂ©tier qui prĂ©vaut, c’est trĂšs variĂ©.

Enfin, les entrepreneures nous trouvent via leur propre rĂ©seau professionnel car, lorsqu’on est adhĂ©rente, donc « bougeuse », il nous incombe d’inviter d’autres personnes, et de participer ainsi Ă  la notoriĂ©tĂ© croissante de Bouge Ta BoĂźte, qui fournit Ă©galement des supports de communication –kakĂ©mono, page LinkedIn, flyers, stand sur un salon, logos
 – pour se faire. C’est le propre d’un rĂ©seau : plus nous sommes nombreuses, plus il sera efficace.

D’ailleurs, nous abordons prĂ©cisĂ©ment ce point dans certains de nos webinaires. Nous partageons beaucoup d’informations entre nous. C’est de cette façon que je suis entrĂ©e en contact avec d’autres avocates basĂ©es ailleurs en France et nous nous entraidons ainsi.

Comment se déroulent vos réunions ?

Nos rĂ©unions, les BougeUP, se dĂ©roulent en milieu de journĂ©e. PassĂ© l’accueil des invitĂ©es Ă©ventuelles, je rappelle le dĂ©roulĂ© de la rĂ©union et, Ă  tour de rĂŽle, nous indiquons notre « mĂ©tĂ©o du jour » par un adjectif, c’est-Ă -dire notre humeur. Ensuite, nous faisons chacune un pitch*, puis s’ensuit une prĂ©sentation mĂ©tier : pendant 10 minutes, une des adhĂ©rentes nous prĂ©sente son mĂ©tier, puis rĂ©pond aux questions pendant 10 minutes supplĂ©mentaires.

S’ensuit le « coup de boost » qui permet d’aborder ce dont nous avons besoin pour notre prĂ©visionnel. En effet, ce sujet fait souvent cruellement dĂ©faut chez les entrepreneures.

Enfin, nous terminons par un brainstorming qui dure 30 minutes tout au plus sur un sujet proposĂ© par une des boosteuses. Aujourd’hui par exemple, nous avons choisi de traiter de la problĂ©matique suivante : savoir dire non Ă  un client. De cette façon, chacune peut partager son expĂ©rience et son vĂ©cu.

La réunion se conclut sur la « météo de fin », qui nous permet de vérifier si ce temps passé ensemble a été constructif pour celles dont la météo était en berne !

Pourquoi un réseau uniquement féminin ?

Je n’avais pas d’objection particuliĂšre concernant d’autres rĂ©seaux mais l’horaire et la pĂ©riodicitĂ© me convenaient en plus de, comme je l’ai Ă©voquĂ© plus haut, l’importance accordĂ©e au dĂ©veloppement, et j’ai prĂ©sumĂ© que d’autres femmes comprendraient mieux mes propres contraintes personnelles, familiales, et mes problĂ©matiques.

Certains pensent que le genre ne prĂ©dispose pas de la personnalitĂ© et qu’il faut lutter contre les stĂ©rĂ©otypes de genre.

D’autres plaident justement pour la mixitĂ©, partant du principe qu’hommes et femmes s’enrichissent mutuellement par leurs diffĂ©rences. OĂč vous situez-vous ? Qu’est-ce que les femmes ont en commun ?

Pour ne rien vous cacher, c’est une rĂ©flexion que j’ai eue avec moi-mĂȘme ! C’est un sujet mais, dans l’esprit de sa fondatrice, Bouge Ta BoĂźte n’a pas Ă©tĂ© créé en opposition par rapport aux hommes.

Bouge Ta BoĂźte ne veut pas enfermer dans des stĂ©rĂ©otypes, justement. L’idĂ©e est de vĂ©ritablement coacher spĂ©cifiquement les femmes dans un environnement certes bienveillant, mais aussi exigeant. Les chiffres le prouvent : il existe une problĂ©matique spĂ©cifique aux entrepreneures. NĂ©anmoins, Bouge Ta BoĂźte donne Ă©galement la parole Ă  des hommes, notamment lors de confĂ©rences qui nous permettent d’enrichir notre rĂ©flexion.

C’est un rĂ©seau qui s’est construit Ă  partir de constats factuels et non d’une idĂ©ologie particuliĂšre, ce qui n’empĂȘche pas Ă  chacune d’avoir ses propres convictions.

Enfin, pourquoi avoir choisi le centre Amadeus ?

Bouge Ta Boßte fonctionne avec des partenariats ; la BNP nous accueilli quelques temps avant  le confinement et la crise épidémique.

C’est notre animatrice Sud Est qui a pris contact avec le Centre Amadeus, qui est devenu notre entreprise « marraine ». L’avantage est qu’il se trouve dans le centre d’Aix-en-Provence et qu’il est trĂšs bien situĂ©. En outre, les lieux se prĂȘtent bien Ă  nos rĂ©unions et nous avons le loisir d’y rencontrer d’autres entreprises.

Nous avons repris les rĂ©unions en prĂ©sentiel depuis dĂ©but janvier, aprĂšs  le confinement de fin d’annĂ©e  et des rĂ©unions en visio confĂ©rences ; bien sur les salles  mises Ă  disposition  nous permettent de respecter  toutes les mesures barriĂšres. Je rappelle qu’il s’agit de rĂ©unions de travail, et non de loisir !

*Pitcher : issu du milieu des startups, cet exercice avait pour but initialement de prĂ©senter en 30 secondes ou quelques minutes tout au plus son mĂ©tier et ses atouts Ă  des investisseurs ou des jurys dans le but de les convaincre d’investir ou de gagner un concours.

Les 6 Ă©tapes de crĂ©ation d’une entreprise

La crĂ©ation d’entreprise peut paraĂźtre un vĂ©ritable parcours du combattant.

Mais elle devient beaucoup plus simple lorsqu’on en rappelle les Ă©tapes, une par une. Voici un bref rĂ©sumĂ© des Ă©tapes Ă  suivre pour crĂ©er votre entreprise.

1. Formalisation de l’idĂ©e du projet de crĂ©ation d’entreprise

Le point de dĂ©part est une idĂ©e de produit ou d’activitĂ© qui vous tient Ă  cƓur et qui dĂ©bouche sur un projet de crĂ©ation d’entreprise. Il peut s’agir d’activitĂ©s dĂ©jĂ  existantes ou de concepts totalement innovants.

Les possibilitĂ©s sont infinies  ; par exemple, en ce moment, l’Ă©conomie sociale et solidaire a le vent en poupe. Mais pourquoi pas, si vous disposez de fonds suffisants, reprendre une entreprise dĂ©jĂ  existante ?

 

2.   Approche du marché (étude de marché)

Avant de vous lancer,  il vous faudra répondre aux questions suivantes :

  • Mon projet est-il rentable ?
  • Quel est le montant du financement nĂ©cessaire pour le lancement de mon projet ?
  • Quel revenu puis-je espĂ©rer de ma future activitĂ© si mes premiĂšres annĂ©es correspondent Ă  mes estimations ?

C’est l’étape au cours de laquelle vous confrontez votre idĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ© du marchĂ©. Sans public, sans marchĂ©, point d’entreprise rentable.

 

3.   Elaboration du business plan

Faire un business plan est un passage obligĂ© pour crĂ©er son entreprise. Ce document chiffrĂ© est indispensable pour mĂ»rir son projet et obtenir des financements externes. Le business plan est un outil de prĂ©sentation qui permet de dĂ©finir une stratĂ©gie pour concrĂ©tiser son projet et atteindre l’Ă©quilibre financier.

Le business plan, qui est Ă©galement un outil de communication avec les  partenaires Ă©ventuels, doit donc ĂȘtre irrĂ©prochable, tant sur le fond que sur la forme. Il s’agit de faire preuve de mĂ©thodologie et de rigueur pour construire un business plan solide. C’est pourquoi il peut ĂȘtre utile de le faire valider – par un expert comptable ou un ami expĂ©rimentĂ©e-.

4.   Choix du statut juridique

Le choix du statut juridique conditionnera la gestion mais aussi vos charges, votre protection sociale, vos possibilitĂ©s de dĂ©fraiement…

– Micro-entreprise -> correspond Ă  un rĂ©gime français de travailleurs indĂ©pendants créé en 2008 pour simplifier la gestion administrative en remplaçant toutes les cotisations sociales et tous les impĂŽts et taxes par un versement unique et proportionnel au chiffre d’affaires.

-EI (entreprise individuelle) -> entreprise dirigĂ©e par une seule personne et qui n’a pas de personnalitĂ© morale bien qu’elle soit parfois inscrite au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre du commerce et sociĂ©tĂ©)

-SAS (société par action simplifiée)

-SARL (société à responsabilité limité)

-SCI (société civile immobiliÚre)

-EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limité)

-SASU (société par action simplifiée unipersonnelles)

 

5.   Recherche de financement

Le succĂšs d’une crĂ©ation d’une entreprise repose tout autant sur une idĂ©e rentable que sur les fonds nĂ©cessaires pour la naissance du projet. Vous aurez besoin de ces deux piliers pour rĂ©ussir.

-Apports personnels

-Emprunt famille/amis

-Emprunt bancaire

-Crowdfunding

Mais aussi : prĂȘts Ă  taux zĂ©ro par des organismes spĂ©cialisĂ©s (BPI, 
), dotations Ă  des concours


 

6. Choix d’un local et/ou d’une adresse

Une derniĂšre Ă©tape essentielle de tout projet de crĂ©ation d’entreprise consiste Ă  trouver un lieu. Votre activitĂ© pourra vous permettre soit de travailler de chez vous ou depuis vos clients directement -exemple : consultants-. Vous pourrez avoir besoin d’un lieu de production ou de stockage (nĂ©goce), d’un local ou d’un bureau pour recevoir vos clients, rassembler votre Ă©quipe ou mĂȘme d’endroits pour faciliter la collaboration. Vous pourrez Ă©galement dĂ©cider d’alterner recourt ponctuel Ă  la location de bureau ou de salle de rĂ©union, et tĂ©lĂ©travail.

Voici comment le marketing digital peut aider le commercial

C’est le nerf de la guerre pour une entreprise.

Trouver de nouveaux clients et/ou garder les siens. Or, les mĂ©thodes qui fonctionnaient il y a 15 ou 20 ans ne sont pas les mĂȘmes qui fonctionnent aujourd’hui.

Et cela s’inscrit dans un contexte de grands mouvements. Les clients n’hĂ©sitent plus Ă  comparer, et changer d’avis. Les interlocuteurs sont remplacĂ©s. Des entreprises ferment. D’autres poussent comme des champignons. Enfin, le web, bien sĂ»r, et la « Tech » sont devenus de vĂ©ritables « game changer ». Qui aurait cru, il y a 15 ans que dĂ©tenir un compte sur Linkedin deviendrait aussi important et que les taxis seraient concurrencĂ©s par
 une appli mobile ?

Or pour beaucoup, l’apport du marketing, notamment digital, reste encore flou, voire carrĂ©ment surĂ©valuĂ©.

La bonne nouvelle c’est que, parmi les mĂ©thodes et techniques les plus rĂ©centes Ă©laborĂ©es par les pontes du domaine, certaines sont directement applicables dans votre processus de vente.

On vous explique comment.

Utiliser les méthodes du marketing au bénéfice de vos actions commerciales

Connaissez-vous la différence entre la communication et le marketing ? En marketing, on mesure tout :

  • Le volume
  • L’évolution d’un indice particulier
  • Des montants investis
  • Le retour sur investissement (pour 1 euro investi, combien d’euros ont Ă©tĂ© gĂ©nĂ©rĂ©s ?)
  • Le montant moyen gagnĂ© par client (panier moyen)
  • Des comparaisons entre le nombre de commandes ou de demandes de devis

Etc


Le « reporting », un rapport compilant des donnĂ©es, est la base du marketing. Et le marketing est un univers rempli de chiffres, de pourcentages, de graphiques…

Ce que vous pouvez en retirer : quelles que soient votre activitĂ© et votre clientĂšle, et quelles que soient la taille et l’anciennetĂ© de votre entreprise, il existe des indices importants pour vous. Cela peut ĂȘtre le nombre de visiteurs lors d’un Ă©vĂ©nement, le nombre d’appels suite Ă  un encart publicitaire, ou encore le nombre de personnes ayant acceptĂ© un devis sur 100 envoyĂ©s. Il existe sĂ»rement des indices, des chiffres qui sont vitaux pour votre entreprise.

En appliquant les mĂ©thodes du marketing, vous pouvez sĂ©lectionner ces indices et ainsi, les comparer d’une pĂ©riode Ă  l’autre, d’une unitĂ© de vente Ă  l’autre, d’un produit Ă  l’autre.

Ainsi, vous pouvez réitérer ce qui fonctionne le mieux pour votre entreprise.

En résumé : ces chiffres vous aideront à prendre des décisions.

Le copywriting ou écrire pour convaincre

L’autre technique utilisĂ©e dans le marketing et dans la publicitĂ© en gĂ©nĂ©ral que vous pouvez utiliser Ă  votre bĂ©nĂ©fice, est le copywriting ou Ă©criture publicitaire. En France, nous l’appelons encore conception-rĂ©daction. C’est une façon d’écrire qui transforme tous vos emails, lettres et pages web en vendeurs dĂ©matĂ©rialisĂ©s.

Et par « publicitaire », on n’entend pas verbeux ou racoleur mais plutĂŽt : dont le but est de convaincre et cela peut prendre la forme d’un courrier de 300 mots. Ainsi, Ă©crire dans l’objectif d’inciter une personne Ă  rĂ©aliser quelque chose – s’inscrire Ă  la newsletter, crĂ©er un compte, recevoir une proposition – implique :

  1. De prendre en compte la ou les personnes auxquelles on s’adresse, et ainsi de personnaliser intelligemment son discours
  2. De savoir ce qu’on peut lui demander Ă  ce stade de la relation – selon votre cycle de vente et les interactions dĂ©jĂ  survenues.

Vous pouvez vous servir de ces techniques de rĂ©daction, largement dĂ©taillĂ©es sur internet et dans des ouvrages spĂ©cialisĂ©s, dans toutes vos communications, quel que soient le support et l’interlocuteur.

Les grilles d’analyse issues du marketing applicables dans le commercial

Le marketing est un domaine qui n’en finit pas d’inspirer les professionnels de la vente. Et pour cause
 Il mĂȘle psychologie et esprit de challenge. Tout l’objet du marketing est de trouver le bon produit Ă  vendre au bon public, en passant par les bons canaux et au bon moment.

Et Ă  ce titre, un certain nombre de grilles d’analyse peuvent vous aider Ă  mener votre rĂ©flexion commerciale et stratĂ©gique.

Le Mix marketing par exemple, qu’on appelle traditionnellement les 4P (Product, Price, Place, Promotion) s’est Ă©toffĂ© et permet de se poser des questions vitales pour la sociĂ©té :

  • Votre produit/service est-il recherchĂ© par une certaine clientĂšle ?
  • Votre produit/service est-il vendu au bon prix, par rapport Ă  sa qualitĂ© et Ă  la concurrence ?
  • Votre produit/service est-il vendu au bon endroit, dans le bon canal de distribution ?
  • La promotion de votre produit/service rĂ©ussit-elle Ă  toucher la clientĂšle idĂ©ale ?
  • Mais aussi :

AIDA, la mélodie
 de la conversion

Il existe un autre acronyme qui sonne comme un air d’opĂ©ra et pourra vous aider Ă  crĂ©er un mail, une suite de mails ou n’importe quel autre type de contenu : AIDA.

AIDA est un plan à suivre pour convaincre et, comme on dit en marketing, « transformer ». On parle également de conversion :

  1. Attention
  2. IntĂ©rĂȘt
  3. Désir
  4. Action

Tout ce que vous Ă©crivez devrait suivre ce plan : d’abord capter l’attention, ensuite susciter l’intĂ©rĂȘt – en posant une question par exemple sur la rĂ©solution d’un problĂšme-, puis sortir une carte maĂźtresse pour convaincre, et enfin, proposer de passer Ă  l’action, tout en prenant en compte le niveau d’engagement de la ou les personnes Ă  laquelle vous vous adressez.

C’est un plan qui a fait ses preuves, pourquoi ne pas le tester ?

Les personae

Cette autre notion de marketing créée Ă  partir d’un mot en latin consiste Ă  crĂ©er le profil-type de votre client idĂ©al. Vous en avez plusieurs ? Aucun souci, mais il est conseillĂ© de ne pas dĂ©passer 5 personae.

ConcrĂštement, cela se prĂ©sente comme une fiche par clientĂšle-type, avec la photo fictive d’une personne reprĂ©sentant le groupe de personnes que vous souhaitez atteindre avec un nom, un prĂ©nom, et un Ăąge fictifs. Cette fiche contient Ă©galement d’autres informations plus prĂ©cises comme les loisirs de la personne, son mĂ©tier, son niveau de revenus et surtout le problĂšme que vous allez pouvoir l’aider Ă  rĂ©gler.

Projeter votre ou vos clients idĂ©als vous permettra vĂ©ritablement de personnaliser et d’humaniser vos mails, vos publications et toutes vos communications. Car, mĂȘme si vous vous adressez Ă  des DSI ou Ă  des directeurs de grandes sociĂ©tĂ©s, vous ne vous adressez toujours qu’à des personnes. D’oĂč ce nom de persona.

Le tunnel de conversion : savoir quoi dire et à quel moment

La derniĂšre notion de marketing que vous pouvez utiliser dans le commercial est le tunnel marketing, qui rejoint le cycle de vente.

Le tunnel marketing est, comme son nom l’indique, un schĂ©ma qui prend la forme d’un tunnel qui permet d’identifier Ă  quel stade de la relation vous en ĂȘtes avec votre client ou prospect. Cette notion doit vous aider à :

  • Identifier ces stades : premier contact, premier engagement, premier achat

  • CrĂ©er des contenus adaptĂ©s Ă  chacun de ces stades – et Ă  chacune de vos personae (maintenant, vous savez ce que c’est J)
  • Enfin, et surtout, automatiser ces parcours de vente.

Et par automatiser, nous entendons par exemple l’email automation. Aujourd’hui, il est trĂšs facile de crĂ©er des suites de mails automatisĂ©s en fonction du comportement de votre prospect. Il est intĂ©ressĂ© et a cliquĂ© « en savoir plus » ? Proposez-lui 4 ou 5 jours plus tard une brochure, ne le laissez pas seul dans son processus d’achat.

Alimentez vos prospects en contenu adapté, proposez-leur des idées, des solutions pour les problÚmes les plus courants. En résumé, ne les abandonnez pas.

Et vous, utilisez-vous une de ces techniques marketing pour vos ventes ?

Vous semblent-elles utiles et si oui, laquelle comptez-vous appliquer ?

Laissez-nous un commentaire et n’hĂ©sitez pas Ă  partager votre expĂ©rience.

Prospection commerciale : comment prospecte-t-on en 2020 ?

La prospection commerciale est un incontournable pour toute société.

Des plus petites aux plus grandes et des plus anciennes aux plus jeunes, toutes les entreprises doivent trouver rĂ©guliĂšrement de nouveaux clients afin, notamment, de remplacer les clients qui dĂ©cident de mettre fin Ă  leur contrat et, Ă©videmment, d’augmenter leur chiffre d’affaires.

Or, les méthodes et les pratiques ont fortement évolué ces derniÚres années. A commencer par les technologies utilisées. Désormais, nous sommes de moins en moins nombreux à recevoir des prospectus par fax
 car nous sommes de moins en moins nombreux à posséder un fax.

Alors comment prospecte-t-on en 2020 ? La prospection commerciale a-t-elle connu un tournant avec la crise actuelle ? Quelles sont les méthodes qui fonctionnent ?

Voici quelques pistes de rĂ©flexion pour une prospection commerciale efficace. Et vous ne serez sĂ»rement pas Ă©tonnĂ©/ e d’apprendre que cela demande davantage d’effort qu’une prospection commerciale inefficace.

1/ Ne spammez pas, ne forcez pas, n’insistez pas

S’il existe une rùgle à retenir, quel que soit le canal de prospection, quel que soit votre secteur et quelle que soit votre clientùle c’est : n’insistez pas.

Ne doublez, ne triplez pas vos messages, surtout s’ils ne promettent rien de nouveau, que ce soit par mail, par message privĂ©s sur Linkedin, ou par courrier.

Bien entendu, la persĂ©vĂ©rance est une qualitĂ© lorsqu’il s’agit d’aller « chercher des clients ». En revanche, elle devient un dĂ©faut lorsque la prospection commerciale devient poussive, Ă  la limite du harcĂšlement. Par mail, si vous envoyez des emails non sollicitĂ©s Ă  des personnes qui se sont pourtant dĂ©sinscrites de vos bases mails, vous risquez mĂȘme de finir marquĂ© comme « Spam ». Cela signifie que vous ne pourrez plus envoyer de mails du tout et que vous serez indiquĂ© comme spammeur.

Est-il besoin également de rappeler que la prospection commerciale téléphonique sortante « dans le dur » est désormais une pratique à bannir ?

Le temps passé à se demander comment contourner le fameux « barrage de la secrétaire » serait tellement mieux employé en concevant des publicités ciblées et une offre vraiment intéressante à proposer à vos prospects.

2/ Intéressez-vous à votre public-cible

Cela va de pair avec notre point 1 : bannissez les messages standardisés, de masse. En effet :

  • A terme, cela donne une mauvaise image de votre marque/sociĂ©tĂ©, peu qualitative,
  • Ce mode de prospection « en masse » fonctionne trĂšs peu
  • Cela consomme Ă©normĂ©ment d’énergie pour un rĂ©sultat mĂ©diocre.

Et peut-ĂȘtre pourrions-nous Ă©galement ajouter qu’un client gagnĂ© avec ce type de prospection n’est peut-ĂȘtre pas le meilleur client non plus


Personnalisez votre message, intéressez-vous vraiment à vos publics-cibles, sachez qui ils sont et de quoi ils ont besoin.

Cela peut paraĂźtre improbable, mais si vous vous intĂ©ressez vraiment Ă  vos publics-cibles, ces derniers le sentiront. Comme nous l’avions annoncĂ© au dĂ©but, les mĂ©thodes de prospection commerciale qui fonctionnent demandent plus de temps et de ressources. C’est prĂ©cisĂ©ment lĂ  que rĂ©side une campagne de qualité : en affinant votre prospection. Car pour attirer l’attention de vos futurs clients, vous devez :

  1. Identifier vos publics-cibles ou « persona » : votre ou vos clients-type (les actifs passionnĂ©s de voyages, les responsables commerciaux de PME, les jeunes parents 
)
  2. Choisir les canaux les mieux adaptĂ©s pour vous adresser Ă  chacun d’eux : par exemple, une campagne Linkedin ou emailing aura davantage d’effet sur un public-cible B2B qu’une campagne sur TikTok,
  3. Trouver la ou les thématiques à partir desquelles vous allez prospecter auprÚs de chacune de ces cibles
  4. Décliner chacune de ces thématiques en contenus.

Car dĂ©sormais le meilleur moyen d’aller chercher des clients
 c’est de les faire venir Ă  vous. Et pour cela, le marketing digital vous offre de nombreux outils trĂšs utiles.

3/ Passez à l’inbound marketing pour votre prospection commerciale

Car l’avenir de la prospection commerciale passe dĂ©sormais par des contenus publicitaires sur internet. Et bien entendu, il ne s’agit pas de dĂ©laisser les autres moyens.

  • Les salons : Ă  choisir avec soin en fonction du rapport qualitĂ©/prix bien sĂ»r mais aussi des retours des anciens exposants ;
  • La publicitĂ© radio ou TV, si vous disposez d’un budget solide
  • Les banniĂšres publicitĂ© sur les sites web Ă  forte audience, si lĂ  encore, vous disposez d’un budget important (comptez au minimum plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’euros)
  • Le publi-postage – dans les boĂźtes aux lettres
  • La distribution de flyer.

Si vous ne disposez pas d’un budget trĂšs important, la publicitĂ© sur internet conçue selon les principes de l’inbound marketing est une bonne solution. Le principe ? CrĂ©er des contenus (articles, livres blancs, vidĂ©os, tutoriels, modĂšles prĂȘts-Ă -l’emploi
) et les « pousser » sur les rĂ©seaux sociaux et sur les moteurs de recherche.

Comment ?

  • Sur les moteurs de recherche, en faisant de la publicitĂ© ciblĂ©e sur un certain type de public, que vous pouvez dĂ©sormais choisir sur Google Ads ou Google Display
  • Sur les rĂ©seaux sociaux, en sponsorisant vos contenus, mais aussi en re-ciblant les internautes qui sont dĂ©jĂ  venus sur une page prĂ©cise de votre site (retargeting) ou en utilisant des relais de visibilitĂ© tels que les influenceurs.
  • Par email, sur une base de contacts ayant donnĂ© son accord pour recevoir vos actualitĂ©s.

VoilĂ  en quoi consiste l’inbound marketing, contrairement Ă  l’outbound marketing : attirer le prospect avec des contenus qui sont susceptibles de l’intĂ©resser. PlutĂŽt que d’aller vers votre client, vous devez faire en sorte que votre client vienne vers vous.

Ce qui signifie que vous devez crĂ©er du contenu adaptĂ© Ă  vos prospects qui vous permette d’entrer dans le champ de vision, dans la navigation de ces derniers.

Et à nouveau, quand il s’agit de techniques de vente et de promotion, le futur se trouve aux Etats-Unis.

4/ Offrez quelque chose

Vous l’avez remarquĂ©, nous avons parlĂ© de contenus : livres blancs, articles, vidĂ©os, tutoriels,
 DĂ©sormais, pour prospecter, il est fortement de conseillĂ© de donner quelque chose. Et cela inclut Ă©galement un code promotion, une offre d’essai gratuite ou un accĂšs gratuit Ă  une partie de l’offre.

Les publicités en ligne de services basés aux Etats-Unis et accessibles en Europe incluent systématiquement une offre, une réduction ou une offre gratuite.

En effet, la prospection qui fonctionne passe par le contenu mais aussi par une offre. Ce sera l’occasion pour votre prospect de vous connaĂźtre, de vous tester, et, s’il est vraiment intĂ©ressĂ©, d’acheter votre produit ou votre service.

L’offre que vous proposerez dĂ©pendra bien Ă©videmment de votre secteur et de ce que vous vendez.

5/ Mesurez et évaluez votre prospection commerciale

Enfin, pour bien prospecter, il faut bien mesurer vos résultats.

Sans une mesure précise des résultats de vos campagnes, vous ne saurez jamais laquelle est intéressante pour votre entreprise.

Prenons un exemple : vous vendez des articles d’aromathĂ©rapie en boutique et sur internet. Vous comptez faire plusieurs campagnes, par publics-cible et par canal.

Vous crĂ©erez donc une campagne pour votre public-cible sur Facebook et Instagram, via des publications sponsorisĂ©es mais aussi via trois influenceurs que vous avez identifiĂ©s. GrĂące au tracking d’URL et aux codes promotion, vous pourrez savoir prĂ©cisĂ©ment et pour chaque canal -publicitĂ© sur Facebook, publicitĂ© sur Instagram, influenceur A, influenceur B, influenceur C – :

  • Le chiffre d’affaires gĂ©nĂ©rĂ©
  • Le montant du panier moyen
  • La marge gĂ©nĂ©rĂ©e
  • Le coĂ»t d’acquisition d’un client.

Cela vous permettra de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment, par campagne, le retour sur investissement. Il vous suffira ensuite de reproduire les campagnes qui « convertissent » le mieux, et d’abandonner celles qui ne vous rapportent pas assez.

Et vous, comment vous y prenez-vous pour trouver de nouveaux clients ? N’hĂ©sitez pas Ă  nous raconter vos expĂ©riences dans les commentaires.