15 ans sous le soleil : les coulisses de la success story d’Artéis Solaire

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Depuis 2009, Artéis Solaire trace sa route sous le soleil. Installée entre Grenoble, Lyon et Aix-en-Provence, l’entreprise emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes et pose chaque année des centaines de panneaux solaires chez des particuliers, des entreprises et des collectivités. Derrière cette croissance discrète mais constante, il y a une conviction : rendre l’autonomie énergétique accessible à tous, petit à petit.

Son fondateur, M. Bruneau, a bien voulu nous raconter ses débuts, à l’époque où le photovoltaïque était encore une curiosité, les défis du secteur face aux montagnes administratives, la nécessaire pédagogie à destination des décideurs… et même le rôle que peut jouer un centre d’affaires dans le développement d’une PME engagée dans une technologie d’avenir.

Pouvez-vous nous raconter l’histoire d’Artéis Solaire ? Quelles ont été les grandes étapes de son développement depuis 15 ans ?

J’ai fondé Artéis Solaire en 2009, après un peu plus de dix ans passés chez Schneider Electric, un groupe bien connu spécialisé dans la distribution électrique – de la centrale nucléaire jusqu’au tableau électrique chez les particuliers. Pendant cette période, j’ai essentiellement travaillé à l’étranger, avec des postes à responsabilité, en tant que cadre ou chef de projet. J’ai commencé au Venezuela, puis j’ai passé un an et demi à Tours où l’on m’avait confié la mission de réorganiser toute la partie production. Ensuite, je suis parti en Arabie saoudite, avec des responsabilités qui couvraient aussi la Turquie, Dubaï et l’Égypte. C’était juste après le 11 septembre, dans un contexte assez particulier. Puis j’ai pris un poste à Barcelone pour piloter un projet de structuration des processus de l’entreprise sur l’Amérique du Sud, l’Afrique et le Moyen-Orient, avant d’être muté au Caire.

Ces dix années ont été extrêmement riches. Schneider Electric m’a vraiment offert une expérience précieuse, avec des missions importantes, une montée en compétences constante, et surtout une belle ouverture sur différentes cultures. Pour autant, il est arrivé un moment où, avec ma famille, avons ressenti le besoin de nous poser. Les enfants grandissaient, ils avaient besoin de stabilité et de renouer avec la culture française. Mon épouse aussi voulait relancer ses projets professionnels. C’est dans ce contexte que l’idée de créer ma propre entreprise a émergé.

L’idée est née au Caire. Là-bas, la pollution est omniprésente. On prend conscience de l’urgence écologique quand on la vit au quotidien et je me suis dit que si les pays plus aisés comme le nôtre ne prennent pas les devants en matière de technologies propres, qui le fera ? C’était une évidence pour moi : je devais contribuer à ma manière à cette transition. Après l’Arabie saoudite, j’avais aussi une certaine lucidité sur l’usage des revenus pétroliers. Se tourner vers des solutions d’énergie renouvelable, c’était aussi une manière de soutenir un modèle plus sain, plus éthique.

Le solaire m’est apparu comme une solution évidente. J’ai tout de suite cru en son potentiel. J’ai compris que ce ne serait pas rentable immédiatement, mais qu’à moyen terme, l’autonomie énergétique deviendrait un vrai enjeu. Produire sa propre énergie, faire des économies, et en plus agir pour la planète : ça cochait toutes les cases.

Aujourd’hui, Artéis Solaire, c’est une équipe de vingt personnes. On installe des panneaux solaires pour des clients répartis entre Mâcon, Marseille, Nice, Clermont-Ferrand et jusqu’à la Suisse. On accompagne nos clients de A à Z : conception de la solution, choix du matériel, installation et service après-vente.

Mais au fait, quelle différence fait-on entre panneaux solaires et panneaux photovoltaïques 🤔 ?

Les panneaux solaires, c’est un terme général qui regroupe toutes les technologies utilisant l’énergie du soleil. À l’intérieur de cette catégorie, on distingue principalement deux types. D’un côté, les panneaux solaires photovoltaïques, qui produisent de l’électricité à partir de la lumière du soleil. De l’autre, les panneaux solaires thermiques, qui servent à chauffer de l’eau grâce à l’énergie solaire.

Le marché du solaire a beaucoup évolué ces dernières années. Quels sont les principaux changements que vous avez observés ?

Quand j’ai démarré dans le solaire, la technologie photovoltaïque était loin d’être mature. Elle était coûteuse, les volumes étaient faibles, et on s’adressait surtout à un public très engagé sur les questions écologiques, qui ne cherchait pas forcément la rentabilité. Les premiers clients étaient des passionnés, des technophiles, souvent issus de Schneider Electric à Grenoble, où j’avais tout mon réseau. On avait aussi une clientèle plus spécifique : des habitants de zones isolées, dans les alpages, sans accès au réseau électrique, qui cherchaient des solutions d’autonomie.

À l’époque, il a fallu se poser la question : est-ce que ça a du sens d’installer du solaire à Grenoble ? La réponse a été oui, clairement. Même si on n’associe pas forcément cette région au soleil, le potentiel était là, tout comme dans le reste de la France. Il suffisait d’attendre que les prix baissent et que la technologie se démocratise.

Le bassin grenoblois a aussi été un terrain fertile grâce à son écosystème autour de l’électricité. Le CEA (Centre d’Études Appliquée) y est implanté, Photowatt – un des pionniers français du photovoltaïque – y était aussi. Ce contexte a facilité les premiers choix de fournisseurs, avec une volonté forte de travailler en circuit court, avec des acteurs locaux, français si possible.

Techniquement, les débuts ont été marqués par une cohabitation entre le solaire thermique (pour produire de l’eau chaude) et le photovoltaïque. Petit à petit, ce dernier a pris le dessus, car l’électricité a des usages beaucoup plus larges et même si son installation est plus complexe, elle devient vite rentable quand elle est bien maîtrisée.

En parallèle, le profil des clients a évolué. Ce ne sont pas forcément les habitants du cœur des grandes villes qui s’équipent, mais plutôt ceux qui vivent en périphérie, en maison individuelle. Ce sont eux qui ont la surface nécessaire, un toit, et une vraie motivation à réduire leur facture énergétique. Très souvent, c’est le bouche-à-oreille qui déclenche la démarche. Un voisin s’équipe, en parle autour de lui, et l’intérêt se diffuse comme ça.

Côté réglementaire, il y a eu plusieurs vagues. Dans les années 2010, l’État a mis en place des subventions très attractives, avec des tarifs de rachat garantis sur vingt ans. Résultat : des investisseurs se sont rués sur le secteur, parfois sans réelle expérience, attirés par des rendements très élevés. Pourtant en 2013-2014, tout s’est arrêté brutalement. Les aides ont été divisées, les règles ont changé, et 90 à 95 % des entreprises ont disparu, car leur modèle économique ne tenait pas sans subventions.

Nous, nous avons tenu le cap. On a fait le choix de rester sur des produits français avec Photowatt, puis européens avec SolarWorld en Allemagne, toujours avec l’idée de privilégier la qualité, la proximité, et la maîtrise technique. On a aussi accompagné les évolutions du marché : les aides sont devenues dégressives, et récemment encore, elles ont été divisées par trois. Aujourd’hui, elles ne sont plus décisives. Pour moi, ce n’est pas une surprise : ça fait des années que je considère que le solaire peut se suffire à lui-même. La technologie est mûre, fiable, accessible, et rentable sans aide.

On observe aussi une vraie prise de conscience depuis la guerre en Ukraine. Les collectivités locales, comme les entreprises, ont pris de plein fouet l’explosion des prix de l’énergie. Ça a été un déclic. Aujourd’hui, tout le monde étudie des projets : mairies, écoles, supermarchés, même des friches militaires. Le mouvement est massif, généralisé, et il ne fait que commencer.

Finalement, le solaire est devenu un vrai bouclier contre l’inflation énergétique. Investir dans des panneaux solaires, c’est un peu comme acheter sa maison : on capitalise pour trente ou quarante ans. C’est une protection durable du pouvoir d’achat, pour les particuliers comme pour les professionnels.

Dans un secteur aussi concurrentiel, comment Arteis Solaire se distingue-t-elle aujourd’hui ?

Notre vraie force, c’est que nous maîtrisons tout en interne. Que ce soit l’administratif, l’ingénierie, la définition des besoins, l’étude technique, l’approvisionnement, l’installation ou encore le service après-vente, tout est géré par nos équipes. Il n’y a pas d’intermédiaires, pas de sous-traitance. Le client a affaire à nous du début à la fin. Cette continuité et cette cohérence dans le suivi, c’est quelque chose que nos clients apprécient énormément.

Depuis 2009, nous avons réalisé plus de 6 000 installations. Cette expérience nous permet de proposer à chaque client une solution vraiment sur-mesure, parfaitement adaptée à sa situation.

Un autre point important, c’est notre proximité. Nous nous déplaçons systématiquement chez les clients. Nous prenons le temps de faire des relevés, des analyses électriques, d’étudier chaque dossier en détail. C’est cette approche terrain, concrète, qui nous différencie aussi.

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Dès le départ, j’ai compris que les aides de l’État ne dureraient pas. Elles étaient très élevées, totalement hors sol économiquement. Nous avons donc construit notre modèle sans dépendre de ces aides. Aujourd’hui, c’est ce qui fait notre solidité : nous avons anticipé.

Sur la question des fournisseurs, il faut être lucide. La production européenne a quasiment disparu. Nous travaillons désormais avec des acteurs internationaux, très solides financièrement, qui ont l’expertise et la capacité de garantir leurs produits. Ce sont des partenaires fiables, même si, oui, la production est aujourd’hui majoritairement réalisée en Asie.

Enfin, nous avons toujours fait un pari un peu à contre-courant : proposer de la qualité à prix serré. Nous préférons des marges plus basses, mais avec de bons produits. Nous connaissons nos équipements depuis des années, nous savons qu’ils tiennent dans le temps. Et ça change tout, à la fois pour la satisfaction des clients et pour nous, en termes de maintenance. Notre ambition, ce n’est pas de faire du volume vite fait, mais de rester durablement sur le marché avec un vrai engagement qualité.

La transition énergétique est plus que jamais au cœur des débats. Quels sont, selon vous, les principaux freins à lever ?

Le principal frein, et c’est malheureusement un classique, c’est l’administratif. Nous le vivons tous les jours : la complexité des démarches est totalement disproportionnée par rapport à la réalité des projets. Pour vous donner un ordre d’idée, nos techniciens mettent une journée, une journée et demie pour installer une centrale solaire chez un particulier. Or, pour cette même installation, le cycle administratif dépasse trois mois. C’est énorme. Entre les demandes d’autorisations, les validations techniques pour le raccordement au réseau, et les démarches pour obtenir les aides, nous passons un temps fou. Cela mobilise énormément de ressources en interne.

Le deuxième frein, c’est l’instabilité des politiques publiques. Du jour au lendemain, nous pouvons nous retrouver avec des aides divisées par trois. C’est ce qui s’est passé récemment, et forcément, cela déstabilise la filière. Le message envoyé est incohérent : d’un côté, nous entendons parler de transition énergétique, et de l’autre, nous voyons des décisions qui fragilisent les acteurs de terrain. Heureusement que la technologie est aujourd’hui assez mature pour continuer à avancer, mais cette inconstance nuit à tout le monde.

Ce qui m’agace le plus dans le débat actuel, c’est le ton. Il y a un discours de plus en plus culpabilisant, presque punitif. Nous avons parfois l’impression que nous sommes au bord de l’apocalypse. Bien sûr qu’il y a urgence, bien sûr qu’il faut agir. Mais ce climat anxiogène n’aide personne. Je pense que nous avons besoin d’un élan collectif, d’un discours plus positif, qui donne envie d’agir plutôt que de faire peur. Ce n’est pas en pointant du doigt ceux qui ne peuvent pas encore passer à la voiture électrique ou installer des panneaux solaires que nous ferons avancer les choses.

Mon point de vue, peut-être un peu entrepreneurial, c’est que quand nous croyons à une solution, nous devons nous mettre en mouvement. Il faut arrêter d’attendre que le monde entier s’y mette. Commençons là où c’est possible, avec ceux qui sont prêts. Nous devons respecter les contraintes de chacun, avancer ensemble, à notre rythme mais dans l’action, pas dans la critique.

Enfin, il ne faut pas oublier que le sujet est plus complexe qu’il n’y paraît. Aujourd’hui, l’État a besoin de moyens pour son parc nucléaire, et chaque panneau solaire installé, c’est de l’énergie que vous n’achetez pas, et qui ne finance donc pas ces projets. Ce sont des équilibres économiques lourds, qui influencent les choix politiques. C’est pour cela que le débat mérite d’être posé calmement, sans caricature.

Comment Arteis Solaire s’adapte-t-elle aux évolutions règlementaires ?

Nous restons très attentifs à la rentabilité des projets pour nos clients. Bien sûr, nous faisons toujours un effort complémentaire pour leur proposer des solutions cohérentes et qui ont du sens, mais l’essentiel est ailleurs. Avant même de parler d’aides ou de subventions, nous expliquons que le cœur du projet, c’est l’économie d’énergie. Chaque jour passé sans panneaux solaires, c’est une occasion manquée de faire des économies. Acheter de l’électricité à un fournisseur, c’est une dépense à fonds perdu. Investir dans des panneaux, c’est produire sa propre énergie pour les trente ou quarante prochaines années.

La rentabilité varie selon les régions. À Marseille, elle est excellente : entre cinq et sept ans pour amortir l’investissement. À Lyon, nous sommes plutôt sur huit à neuf ans, mais cela reste très rentable, d’autant que le soleil, lui, ne change pas ses tarifs, contrairement au prix de l’électricité qui continue d’augmenter.

Les baisses récentes des subventions ont certes un impact, mais nous avons su nous adapter, notamment grâce aux évolutions technologiques. Par exemple, l’usage des batteries est devenu incontournable. Avant, les clients revendaient leur surplus d’électricité à EDF. Aujourd’hui, avec la baisse des aides, il est plus intéressant de la stocker et ça tombe bien, car depuis 2009, nous savons installer des systèmes avec batteries dans des conditions isolées, comme en montagne ou dans des refuges. Désormais, la technologie est mature, et il est tout à fait possible de devenir 100 % autonome entre avril et septembre. Le besoin d’un revendeur ou de subventions devient presque secondaire.

Chaque installation est personnalisée. La taille de la batterie dépend des habitudes de consommation : un client qui consomme peu la nuit aura besoin d’un petit stockage, un autre, davantage. Mais entre le printemps et l’automne, la majorité de nos clients peut espérer ne plus acheter d’électricité. En revanche, en hiver ou à l’automne, la production reste insuffisante. Il est donc normal de conserver un raccordement au réseau pour compléter l’apport solaire sur ces périodes.

Pour les particuliers, deux freins principaux subsistent. Le premier est administratif : certaines mairies ou Bâtiments de France imposent des contraintes rendant parfois le projet irréalisable. Le second concerne la confiance. Le solaire, comme d’autres secteurs du bâtiment, a attiré des entreprises peu scrupuleuses, attirées par les aides. C’est pourquoi notre transparence et notre proximité font la différence. Nous sommes capables de montrer, dans la zone que nous couvrons, une installation réalisée à moins de 10 km du client, où qu’il se trouve.

Côté financement, il y a peu d’obstacles. Les banques considèrent généralement le solaire comme un investissement immobilier. Dans 80 % des cas, les dossiers passent sans difficulté, car cela représente une économie réelle pour le foyer.

En copropriété, c’est plus compliqué. Le frein principal est le consensus. Il est très rare que tous les copropriétaires soient alignés au même moment sur un projet commun. Certains privilégient d’autres investissements, d’autres hésitent à réinjecter de l’argent, ce qui freine les décisions.

Pour les industriels, les blocages sont surtout techniques. Ils concernent la solidité des toitures ou la capacité du réseau à encaisser la puissance injectée mais globalement, nous sommes moins confrontés à des freins réglementaires dans ce type de projets.

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Si vous pouviez faire passer un message aux décideurs politiques sur l’avenir du solaire, ce serait quoi ?

Si j’avais un message à faire passer aux décideurs politiques, ce serait de prendre pleinement conscience que l’énergie solaire est arrivée à maturité. Nous allons en voir de plus en plus, partout. C’est une source d’énergie capable de produire en grande quantité, à un coût raisonnable, tout en respectant l’environnement et surtout, elle renforce notre indépendance énergétique, que ce soit à l’échelle française ou européenne.

Pour moi, c’est irréversible. Nous sommes arrivés à un point où le mouvement est lancé. La population, les entreprises, tout le monde a compris. Tout le monde se projette, se dit qu’un jour ou l’autre, il y aura des panneaux solaires sur son toit, sur son usine. Ce basculement est en train de se faire, et même si nous ne mesurons pas encore toute son ampleur, il est déjà là.

Je ne suis pas certain que l’État ou les politiques aient pris toute la mesure de ce changement. Il y a encore beaucoup d’inertie, alors que cette transition est en train de s’imposer d’elle-même.

Sur la question du recyclage, il faut aussi remettre les choses à leur place. Aujourd’hui, les panneaux solaires sont recyclables à 99 %. Ils sont principalement faits d’aluminium et de verre, des matériaux simples à retraiter. Il existe déjà des usines, comme celle de Veolia près de Marseille, qui sont prêtes et fonctionnent, parfois même en sous-capacité, faute de panneaux à recycler.

Ce qui est frustrant, c’est de voir à quel point cette filière est parfois stigmatisée, alors qu’elle a intégré la question du recyclage dès le départ. Il y a bien plus de composants électroniques complexes à recycler dans un téléphone, un ordinateur ou une voiture que dans un panneau solaire.

Pourquoi et comment Artéis Solaire existe toujours après 15 ans ?

S’il fallait résumer en une phrase pourquoi Artéis Solaire existe toujours après quinze ans, je dirais que c’est parce que nous croyons profondément à l’utilité de ce que nous faisons. Nous savons que nous apportons quelque chose de concret, de positif, qui aide réellement nos clients au quotidien — notamment à préserver leur pouvoir d’achat. Ce n’est ni une mode, ni un gadget, c’est du concret.

Bien sûr, il y a eu des moments difficiles. Pendant la crise du COVID, ou encore plus récemment avec l’inflation, nous avons connu des périodes de doute mais dans ces moments-là, c’est cette conviction qui nous a permis de tenir. Nous savions que notre solution était pertinente et qu’elle allait dans le bon sens. Alors nous nous sommes accrochés, nous avons redoublé d’efforts pour mieux expliquer, mieux communiquer, mieux convaincre.

Ce qui nous a beaucoup portés aussi, c’est la satisfaction de nos clients. Aujourd’hui, 60 % de nos nouveaux projets viennent du bouche-à-oreille. Ça veut dire que notre travail est reconnu, que nos valeurs parlent, et que notre sérieux fait la différence.

Ce que nous aimerions, c’est que l’État ou les institutions nous aident, non pas forcément avec plus de subventions, mais en expliquant aux citoyens pourquoi passer au solaire est une bonne chose pour leur budget, pour leur autonomie, pour l’avenir. Une explication simple, honnête, pédagogique. Parce que nous pensons que les Français sont prêts à faire le pas — à condition qu’on prenne le temps de leur donner les bonnes clés pour comprendre.

Enfin, pourquoi avoir choisi le Centre Amadeus ?

Nous avons toujours fait le choix de faire confiance aux jeunes dans notre entreprise. Aujourd’hui, notre équipe va de 18 ans à 56 ans. Quand nous avons décidé de nous implanter à Aix-en-Provence, il était logique pour nous d’être proches des axes de transport, notamment la gare routière, pour faciliter l’accès aux jeunes alternants qui n’ont pas toujours de véhicule.

Le Centre Amadeus s’est imposé naturellement. Il offre une vraie souplesse : commencer dans un petit bureau, puis grandir sans avoir à déménager. Trois portes plus loin, vous pouvez vous installer dans un espace plus grand, au rythme du développement de votre entreprise. C’est un vrai atout pour une entreprise en croissance.

Le centre propose aussi des services très pratiques : accueil, gestion du courrier, standard téléphonique… Cette flexibilité nous a beaucoup plu. Je savais que le premier bureau que nous allions occuper ne serait qu’un point de départ, et qu’Amadeus nous permettrait d’évoluer sans chercher ailleurs.

Nous avions déjà connu ce type de démarrage dans un centre d’affaires à Lyon, et nous voulions reproduire ce modèle ici. La proximité des transports, la modularité des espaces, les services proposés et même la convivialité — ce petit moment autour de la machine à café — sont autant de raisons pour lesquelles nous avons choisi Amadeus. C’était exactement ce qu’il nous fallait.

Jurisperform : une prépa qui accompagne les juristes de demain

Jurisperform est une société de soutien scolaire pour les étudiants en droit créée en 2016 à Montpellier. En septembre 2024, cette « prépa » fondée par Jonathan Garcia, ancien professeur à la Faculté de droit et son associé, Anthony Julia, fera donc sa 8e rentrée.

Nous avons rencontré Jonathan Garcia et nous lui avons posé quelques questions. Ses réponses intéresseront certainement les futurs (et actuels) étudiants en droit de la Faculté d’Aix-en-Provence.

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1/ Expliquez-nous en quoi consistent les stages que vous proposez et comment vous est venue l’idée de proposer ce service ?

Il s’agit d’aider les étudiants en droit à être prêts pour la rentrée à leur première année de Faculté de droit avec des stages et du soutien tout au long de l’année.

En médecine ou en droit, ces stages de pré-rentrée organisés par des prépas privées sont devenus au fil du temps une véritable institution qui permet aux étudiants de faire la transition entre le lycée et l’université dans un domaine complètement nouveau.

Nous avons lancé cette prépa avec mon associé, car la demande des étudiants en cours de méthode était de plus en plus forte. En effet, la façon de travailler en Faculté de droit n’a rien à voir avec ce que les étudiants ont connu au lycée. Nous ne nous substituons pas à la faculté, nous aidons les étudiants à maîtriser cette méthode.

De plus, les facultés ont chacune leur propre programme : celui d’Aix-en-Provence n’est pas exactement celui de Montpellier, qui diffère lui-même du programme de la Faculté de droit de Toulouse. C’est pour cette raison que certaines sont plus prestigieuses que d’autres et que nous adaptons le contenu de nos stages.

Par ailleurs, nous adaptons également nos tarifs à nos publics et notamment aux étudiants boursiers qui veulent aller au-delà du tutorat et réussir.

2/ À quel type d’étudiant apportez-vous un réel plus ?

Nous pouvons aider les étudiants motivés et prêts à travailler pour réussir. Il faut savoir qu’il y a 70% d’échec en 1ère année quand notre taux de réussite s’établit, lui, à environ 88%. Réussir la 1ère année permet, en outre, d’éviter de rallonger les études en redoublant une année.

Les profils les plus courants sont les suivants :

  • Des étudiants en difficulté
  • Des étudiants redoublant
  • Des étudiants de bon niveau, mais qui choisissent une filière sélective -notariat, droit pénal, droit des affaires, etc.-.

La sélectivité dans certaines filières prestigieuses s’est d’ailleurs encore accrue depuis la réforme de sélection en master entrée en vigueur il y a 3 ans.

C’est dans cet esprit que nous prévoyons d’ouvrir une prépa L2 à Aix-en-Provence pour la rentrée 2024 en plus de la L1 pour aider les étudiants en 2e année.

3/ Quelles tendances voyez-vous émerger dans les métiers du droit ? Quels sont les métiers d’avenir ? Et pourquoi un étudiant peut-il avoir besoin de vous au regard de ces évolutions ?

Nous observons avant tout une certaine continuité. La qualité des débouchés professionnels dépend toujours de la qualité du master et des établissements. La Faculté d’Aix-en-Provence, par exemple, est très réputée au niveau national.

Les métiers historiques, comme notaires, avocat ou magistrat, ont toujours autant la cote. À cela s’ajoutent des métiers émergents comme commissaire de justice et les métiers autour des nouvelles technologies ou de l’environnement, notamment dans l’urbanisme. Pour autant, les postes dans ces domaines ne sont pas aussi nombreux que dans le droit des affaires, le droit de la famille, le droit pénal ou le notariat.

4/ Comment les étudiants vous connaissent-ils ?

Nous participons à de nombreux salons pour les étudiants, mais c’est de toute évidence notre cheval de bataille.

Pour se faire, nous utilisons tous les canaux de communication possible en dehors de ces salons étudiants et de la reconnaissance : campagnes SMS, journées portes ouvertes, brunchs présentation, mais aussi distribution de flyers à la sortie de la faculté en début de semestre et lors des vacances.

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5/ Quelles sont les problématiques spécifiques auxquelles les étudiants en droit sont particulièrement confrontés ?

La difficulté principale réside dans le passage du monde du lycée à la Faculté de droit. C’est un véritable changement de paradigme et de méthodologie. En outre, il existe une véritable compétition pour accéder à certaines filières très prisées.

Nous aidons les étudiants en plus en leur fournissant des conseils personnalisés en fonction de leurs atouts et de leurs besoins. Certains étudiants ont besoin en outre d’une remise à niveau, car les professeurs ne tolèrent plus les textes pleins de fautes ou l’absence d’enchaînement logique.

6/ Quelles qualités sont requises pour être un bon juriste ?

Il faut avoir un esprit logique et faire preuve de rigueur. Il faut également avoir un bon rédactionnel, l’esprit de synthèse et un bon niveau de culture générale, notamment en vue des concours qui comportent toujours une épreuve de culture générale.

Il faut également être opiniâtre, faire preuve de bon sens et être capable, dans certains métiers par la suite, de prendre du recul. La responsabilité du juriste est considérable et l’émotivité est, par exemple, incompatible avec certains métiers. Il faut être capable de raisonner de façon logique, quelle que soit la situation rencontrée.

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7/ Pourquoi avoir choisi de vous domicilier à Aix-en-Provence et plus précisément dans le centre d’affaires Amadeus ?

La Faculté d’Aix-en-Provence est la 3e faculté à proximité de laquelle nous nous installons en raison d’une forte demande. C’est une faculté reconnue, le niveau d’exigence est élevé et le nombre d’étudiants, important. Cela faisait trois bonnes raisons de nous installer ici, à 2 heures de Montpellier.

En outre, le centre d’affaires Amadeus nous mettait à disposition des salles qui correspondaient à nos besoins, situées idéalement à 5 min des facultés et à côté de la gare routière.

Ajoutez à cela une prestation tout compris – ménage, disponibilité de mobilier, taxe foncière, secrétariat, etc.- et une ambiance cordiale et chaleureuse, tout était réuni pour nous installer ici.

La prochaine étape ? Nous prévoyons de nous installer à Marseille en 2025.

Dynamic Creative, l’agence tradigitale toujours en mouvement

Dynamic Creative est une agence de communication « tradigitale » fondée il y a 25 ans. Son siège social est situé à Aix-en-Provence, au cœur du centre d’affaires Amadeus. L’entreprise a évolué depuis 1999 pour combiner les supports traditionnels et les supports digitaux, d’où le néologisme d’agence « tradigitale ».

Sa mission ? Fournir des solutions de communication complètes, allant de la création de sites internet et la gestion de campagnes d’acquisition (jeux-concours en ligne, newsletters, réseaux sociaux, référencement) à la conception de supports imprimés tels que des logos, cartes de visite, et brochures.

Nous avons donc interrogé Sabine MARC pour en savoir plus

Equipe Dynamic Creative

1/ Racontez-nous votre métier et quel est son intérêt ?

Notre expertise chez Dynamic Creative repose sur une raison d’être simple : concevoir et réaliser des supports de communication papier ou digitaux qui répondent aux besoins spécifiques de nos clients. Notre équipe se compose aujourd’hui de 5 personnes, fidèles et passionnés. Nous sommes spécialistes en communication tradigitale, ce qui signifie que nous intégrons harmonieusement les supports digitaux et leurs équivalents plus traditionnels. Que ce soit à travers la création de sites web optimisés pour le référencement, la gestion des réseaux sociaux, ou la production de supports imprimés de haute qualité, nous apportons une valeur ajoutée significative à nos clients en améliorant leur visibilité et en renforçant leur image de marque. Le papier n’est pas mort, bien au contraire ! Et il peut se marier parfaitement avec le numérique, par exemple grâce à notre QR-code dynamique, que nous proposons systématiquement à tous nos clients.

Contrairement à certaines agences qui se concentrent exclusivement sur une « niche » métier, notre vision à 360° et multisectorielle nous permet de ne pas être enfermés dans un carcan. Cela nous amène à apporter une vraie proposition sur mesure à tous nos clients, dans des domaines aussi variés que le droit, l’hôtellerie, les nouvelles technologies ou encore la formation, par exemple.

2/ A quel type d’entreprise apportez-vous un réel plus ?

Nous travaillons avec une grande variété de clients, allant des indépendants et petites entreprises (TPE) aux grands comptes et institutions. Notre expertise est particulièrement bénéfique pour les PME qui cherchent à accroître leur présence en ligne et à développer des stratégies de communication intégrées. Nous collaborons également avec des agences de communication parisiennes en marque blanche, ce qui témoigne de notre capacité à répondre aux exigences des grandes structures tout en offrant un service personnalisé et performant.

Des sociétés cotées en Bourse nous font confiance pour notre expertise, notamment dans le domaine des campagnes d’acquisition de nouveaux clients via des jeux-concours en ligne, grâce à des mécaniques de jeu ludiques, mais éprouvées et efficaces !

De plus, nous sommes force de proposition lors de toutes les étapes du projet, de la conception à sa finalisation, et notamment en termes de rédaction de contenus. Bien souvent, nos clients ont une vision floue de ce qu’ils veulent dire ou faire passer comme message. Notre expertise depuis 25 ans consiste donc aussi à rédiger pour eux des contenus percutants, alignés avec les standards de l’entreprise et les objectifs commerciaux à atteindre.

Notre proposition de valeur se résume en une phrase : Dynamic Creative, un partenaire plus qu’un prestataire.

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3/ Quelles sont les tendances que vous voyez émerger dans votre métier ? Comment les demandes des clients évoluent-elles ?

Avec 25 ans d’expérience, nous avons observé plusieurs évolutions majeures dans le domaine de la communication : le passage progressif de la communication papier au numérique, l’essor des smartphones et le changement de « consommation » des sites internet ou encore la percée inéluctable des réseaux sociaux comme canaux de communication directs. Actuellement, nous voyons une montée en puissance des stratégies omnicanales où la cohérence entre les supports digitaux et traditionnels est cruciale. Les clients demandent de plus en plus des solutions intégrées qui incluent la gestion de contenu, le marketing par email, et une forte présence sur les réseaux. La personnalisation et l’interactivité sont également des tendances clés, les clients cherchant à engager plus directement avec leur audience.

4/ Comment voyez-vous l’arrivée de l’intelligence artificielle, qui crée du contenu et peut même écrire du code ?

L’intelligence artificielle représente une opportunité passionnante pour notre métier. Elle nous permet de tester certains concepts en termes de code, d’automatiser certaines tâches répétitives, ou de gagner en efficacité et de libérer du temps pour des activités plus créatives et stratégiques. Par exemple, l’IA peut aider à analyser les données de performance des campagnes et à créer du contenu personnalisé à grande échelle. Cependant, nous croyons fermement que la touche humaine reste indispensable pour garantir la pertinence et l’originalité des publications. La sensibilité reste un élément clé de toute stratégie de communication, et l’IA n’est pas prête de rivaliser avec nous sur ce terrain, et pour longtemps !

5/ Quel est le dernier projet dont vous êtes particulièrement fiers ?

Nous accordons le même soin à tous nos projets, petits ou grands. Cependant, nous sommes particulièrement fiers du travail réalisé récemment pour Le Marché du Plateau, producteur de lavande à Valensole. Nous avons refondu leur site internet marchand (www.lavande-bio.fr) et mis en place une stratégie d’acquisition par email, en combinant articles de blog et gestion des réseaux sociaux. Le résultat ? Une augmentation de 40 % du chiffre d’affaires pour notre client dans les six mois suivant la mise en ligne. Nous sommes d’autant plus fiers de ce projet car il est local, et souvent, nous travaillons en marque blanche pour de grandes agences parisiennes, ce qui fait que notre nom n’apparaît pas. Nous sommes donc très fiers de cette réalisation, mais on peut en citer beaucoup d’autres et dans de nombreux secteurs : dans le domaine de la restauration, nous avons réalisé le site internet du Grand Puech à Mimet pour l’excellent chef Michel Basaldella (www.legrandpuech.fr), mais aussi pour le chef Yann Sandrini qui dirige le restaurant La Truffe dans tous ses états à Bouc-Bel-Air (www.restaurantboucbelair-latruffe.fr). Quoi de plus beau que de travailler pour des clients que nous aimons fréquenter à titre personnel ?

6/ Pourquoi avoir choisi de vous installer à Aix-en-Provence et plus précisément dans le centre d’affaires Amadeus ?

Notre agence est basée à Aix-en-Provence depuis 1999. Nous avons occupé pendant de nombreuses années de magnifiques locaux dans la zone d’activité des Milles. Le COVID et le télétravail ont rebattu les cartes : chaque collaborateur avait alors le même équipement à la maison et au bureau. Nous avons l’habitude depuis de nombreuses années d’utiliser les solutions numériques collaboratives telles que les réunions ou visio ou le partage de documents, notamment avec nos clients parisiens. La transition s’est faite en douceur, d’abord à la demande des salariés, jusqu’à  la fin de notre bail. Par la suite, il était très important pour nous de conserver un attachement fort à la ville qui nous a vu naître et dans laquelle nous habitons en grande partie !

C’est pourquoi nous avons choisi le centre d’affaires Amadeus, qui offre un cadre idéal pour notre siège social grâce à son emplacement stratégique. La possibilité de disposer d’un bureau ponctuel en cas de besoin est un vrai plus, notamment pour certains clients qui arrivent à Aix en train, en bus ou en voiture, et qui ont la possibilité d’accéder facilement et rapidement à notre lieu de rendez-vous. L’accueil est toujours agréable et le cadre propice au travail bien fait !

Laetitia LATIL – Hopono : « nous allons lancer un label pour sécuriser les lieux de fête »

Un « hub de services » : c’est ainsi que l’agence Hopono est conçue. Fondée il y a plus de 10 ans par deux frères, Jimmy et Joffrey, l’agence s’est d’abord spécialisée dans l’événementiel avant de se diversifier pour répondre aux demandes de ses clients. Ainsi aujourd’hui, neuf collaborateurs gèrent six prestations qu’on pourrait classer en deux grandes catégories :

  • La création d’événements, les séjours en groupe et les outils de prévention,
  • Et les objets personnalisés et textiles personnalisés.

Arrivés dans le Centre d’Affaires Amadeus depuis quelques mois, nous avons voulu en savoir un peu plus. Laetitia LATIL, leur responsable de communication, a bien voulu répondre à nos questions.

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En quoi consiste votre métier en quelques mots ?

Notre premier métier consiste à créer et organiser des événements pour des entreprises -séjours, séminaires, team building, journées d’études, soirées de lancement ou de fin d’année, etc-, mais aussi pour les facultés et les étudiants – galas, afterworks, week-ends d’intégration, week-ends ski, week-ends de désintégration-. Les prestations peuvent être très différentes de l’un à l’autre.

Par ailleurs, nous sommes la franchise Aix-Marseille d’IME, Ideal Meeting Event, une société française de conseil et de mise en relation de lieux et de prestataires dans l’événementiel.

Notre deuxième métier est la communication par l’objet. Il est important de souligner que nous nous inscrivons d’ailleurs dans une dynamique RSE volontariste. Tous nos fournisseurs sont européens et la personnalisation se fait en France. Bien entendu, nous prenons en compte le budget et la demande du client mais nous orientons au maximum, lorsque c’est possible, vers des matériaux recyclables et éco-responsables, des entreprises qui travaillent sur l’inclusion et une production locale.

Nous sommes en capacité d’aider les sociétés à s’engager dans une démarche durable, d’autant que nous proposons une prestation de communication à 360°. Nous avons donc une vision d’ensemble sur le sujet.

Qui sont vos clients ?

Nos clients sont très divers et variés. La majorité d’entre eux se situent dans la région PACA. Nous travaillons aussi bien avec des grandes entreprises qu’avec des entreprises de taille moyenne. Nous pouvons répondre à tous types de demandes, en réalité.

S’agissant des soirées et autres événements étudiants, ce sont les BDE des facultés qui nous contactent. Nous avons des partenariats avec tous les bars et restaurants d’Aix-en-Provence.

Certains de nos clients sont présents depuis le début, et les nouveaux nous découvrent soit par le bouche-à-oreille, soit par internet – référencement naturel, réseaux sociaux- où nous sommes présents, ou encore via des salons sur l’événementiel

Nos clients nous choisissent parce que nous ne nous contentons pas d’envoyer un catalogue et d’enregistrer un bon de commande. Nous mettons un point d’honneur à accompagner nos clients dans leur choix, nous les rencontrons, et nous les conseillons.

Quelle tendance constatez-vous dans votre métier et quels sont les enjeux à venir?

Nous recevons de plus en plus de demandes d’événements dans des lieux plus engagés et responsables. Il se trouve que nous avons référencé des acteurs dans ce domaine. Les comités d’entreprise s’orientent également d’eux-mêmes davantage vers des matériaux plus responsables pour leurs textiles et leurs goodies.

Par ailleurs, après l’épidémie de COVID, nous remarquons que la préférence des entreprises va à une multiplicité d’événements de moyenne envergure tout au long de l’année plutôt qu’un seul événement annuel très important. Le budget est relativement stable, mais il est investi différemment.

Concernant les goodies, certains classiques -sweat, t-shirt…- perdurent mais d’autres, à base de plastique notamment, n’ont plus du tout la cote. Cela devient même mal vu auprès des collaborateurs.

On constate un net intérêt en revanche pour les goodies high tech et les accessoires en matières naturelles pour la constitution de boxes de bienvenue ou de boxes de Noël.

D’ailleurs, le coût devient un frein pour certaines entreprises mais à nous de leur prouver que c’est un investissement utile pour leur image. D’autres au contraire ont parfaitement saisi le potentiel d’une telle démarche auprès de leurs collaborateurs et choisissent leur événement ou leur goodies en fonction de cet aspect.

Quelles qualités humaines sont nécessaires pour l’événementiel ?

En premier lieu, il faut être réactif parce qu’il y a de la concurrence sur le marché, c’est un fait. Il faut savoir se distinguer, proposer ce que les autres ne proposent pas.

Il faut aussi être toujours en veille et à l’affût des nouvelles tendances dans les activités, les goodies parce que les entreprises et les facultés sont à la recherche de la nouveauté chaque année.

Il faut être organisé, précis. Il faut aussi participer aux événements pour vérifier que tout se déroule correctement. Il faut être à l’écoute du client aussi et entretenir la relation avec lui.

Qu’est-ce que l’agence Hopono fait pour la prévention en milieu festif ?

On travaille sur la prévention en milieu festif suite aux problèmes survenus ces dernières années dans les bars et les lieux festifs. Nous fournissons ainsi les éthylotests et des protections de verres.

De plus, nous avons comme projet de créer la Fédération Hopono et un label qui permettra de sécuriser les lieux festifs d’Aix-en-Provence. Une application mobile indiquera ces lieux qui devront suivre un cahier des charges spécifiques – objets préventifs, protocoles de surveillance, etc- et passer des contrôles.

C’est gagnant pour les lieux de fêtes, qui pourront ainsi se distinguer et rassurer les usagers, c’est gagnant pour nous car c’est tout notre métier qui est concerné, et c’est bien évidemment gagnant pour les usagers eux-mêmes, qui pourront faire la fête l’esprit tranquille.

Nous allons ainsi former gratuitement des acteurs de la restauration et de la vie nocturne, et ce label sera lancé dans les prochains mois.

Pourquoi avoir choisi le centre d’affaires Amadeus d’Aix-en-Provence ?

Il était logique pour nous d’avoir des bureaux en plein centre d’Aix-en-Provence. C’est un lieu idéal pour les collaborateurs, qui habitent tous à proximité, et pour recevoir.

Nous apprécions tout particulièrement la terrasse pour inviter nos clients dans un cadre agréable.

Tiphaine de Comptoir Universel de l’Or : « Après Le Monde, les avis de Google parlent pour nous ! »

Le Comptoir Universel de l’Or est une société de rachat d’or créée par deux professionnels de la bijouterie. Aujourd’hui, l’entreprise compte de nombreuses agences à Rouen, Paris, Dijon, Châlon, Gap, Aix-en-Provence, et plusieurs à Marseille. Leur métier ? Racheter des métaux précieux et les revendre à un fondeur qui les recycle s’il s’agit de bijoux, ou les revend s’il s’agit de lingots et pièces d’or.
Nous avons posé quelques questions à Tiphaine, la responsable du bureau d’Aix-en-Provence.

En quoi consiste votre métier en quelques mots ?

Cela consiste à racheter des bijoux, des lingots, des lingotins [petits lingots de 5g à 500g, NDLR] et des pièces d’or à des particuliers pour les revendre à des fondeurs.

Le principe est simple, mais nous faisons face à de plusieurs difficultés. Pour commencer, les sociétés de rachat d’or ont mauvaise presse. Le Comptoir Universel de l’Or, contrairement à d’autres, n’a pas pignon sur rue, il faut nous chercher pour nous trouver. Dernièrement, Le Monde a tout de même écrit, en parlant de sociétés de rachat d’or : « Le plus généreux est le Comptoir Universel de l’Or ». Notre objectif n’est pas de réaliser la plus grande marge, mais plutôt d’avoir bonne réputation et de nous faire connaître du plus grand nombre. Par ailleurs, recevoir dans un bureau et non une boutique rassure parce que cela garantit une certaine confidentialité et une certaine discrétion. L’un des dirigeants du Comptoir Universel de l’Or tient une bijouterie et connaît parfaitement les dangers inhérents à ce secteur.

Lorsqu’un client nous présente ses bijoux, je vérifie en premier lieu les poinçons de 9, 14, 18 ou 22 carats, seuls les lingots pouvant être de 24 carats. En l’absence de poinçon visible, nous utilisons un autre procédé chimique, sans conséquence pour le bijou, qui nous permet de savoir s’il s’agit bien d’or et de combien de carats il s’agit.

Ensuite nous procédons à la pesée des bijoux devant le client sur une balance contrôlée chaque année par un organisme indépendant. Nous lui annonçons ensuite un prix non pas en fonction du dernier fixing, soit le cours de l’or donné par la bourse de Londres à 11h30 et à 15h30, mais en fonction du cours en temps réel pour être au plus juste.  Si le client accepte le tarif proposé, je prends ses bijoux en photo, j’émets une facture, et j’inscris la transaction dans mon livre de police dans lequel tout est consigné. Le client signe alors un contrat de rétractation qui lui permet d’annuler la transaction à condition que nous n’ayons pas desserti ses bijoux.

 

Cours du lingot d’or :

– au 10 novembre 2022 : 54 887 €

– au 1er janvier 2023 : 55 470 €

 

Le cours de l’or depuis mai 1999

Qui sont vos clients ?

Nous recevons tous types de profils, de tous milieux sociaux et malgré les apparences, c’est un métier à forte dimension sociale. Certains amènent des bijoux cassés, d’autres des bijoux qu’ils ne mettent plus.

Aujourd’hui, des mères ou des grands-mères vendent des bijoux de famille au lieu de les transmettre. D’ailleurs, la vente de ces bijoux a souvent fait l’objet d’une réunion familiale et les gains sont partagés.

Certains revendent leurs bijoux parce qu’ils ont peur de les porter.

Il faut savoir qu’au début, les agences de rachat d’or pouvaient payer en liquide. Cela a favorisé les vols à l’arraché.

Depuis quelques années, le « livre de police » permet de retracer toutes les informations relatives à une transaction permettant le cas échant de remonter jusqu’au vendeur du bijou. D’ailleurs, spontanément, certains particuliers victimes de cambriolage me contactent pour savoir si on m’a présenté un de leurs bijoux après un cambriolage, mais les dernières règles en vigueur dissuadent les voleurs de venir chez nous.

Parfois, cela fait suite à un décès ou à un divorce. Parfois, les personnes sont dans le besoin et certaines situations sont dramatiques. Les gens vendent aussi davantage leurs bijoux lorsqu’il y a une recrudescence de cambriolage, ou avant de partir en vacances.

Je me souviens d’une jeune femme qui était venue avec son père. Sa mère venait de décéder et elle avait hérité de ses bijoux. Son père étant un ancien sapeur-pompier et étant très peinée de vendre ces bijoux, elle a décidé de faire don du fruit de la vente à une association des enfants de pompiers. Cela a permis à ce père et sa fille de transformer un moment très triste en un moment de joie partagée.

Quelle évolution constatez-vous dans votre métier ?

Cela fait environ 20 ans qu’il est possible de racheter de l’or. Aujourd’hui, vous ne pouvez plus vendre des bijoux sans pièce d’identité et encore moins être payé en espèces, pour commencer.

Lorsque j’ai commencé à travailler dans ce domaine, le cours du lingot d’or s’établissait à 40 000€. Aujourd’hui, il atteint 55 000€. Il n’a jamais été aussi haut depuis environ 60 ans. Généralement, plus il y a des crises, plus la valeur de l’or augmente. C’est une valeur refuge.

Par ailleurs, il y a très peu de personnes qui vendent leurs bijoux en or dans certaines régions, plus conservatrices.

Le saviez-vous ?

Depuis la loi du 17 mars 2014 relative à la consommation, lorsqu’un professionnel achète des métaux précieux à un consommateur, le paiement doit être effectué uniquement par chèque barré au nom du consommateur vendeur ou par virement à un compte ouvert au nom du consommateur. (Source : economie.gouv.fr)

 

Qualités humaines pour le rachat d’or

De mon point de vue, il ne faut pas presser les gens. Lorsque je sens une personne hésitante, je n’insiste jamais, le but étant qu’au final, le client soit content et rassuré. Parfois ce n’est ni anodin ni simple de vendre des bijoux.

De façon générale, c’est un métier très intéressant. Il nécessite de l’empathie, de la patience. Il faut savoir faire preuve d’écoute, mais aussi être rigoureux.

Pourquoi avez-vous choisi de vous domicilier au centre Amadeus d’Aix-en-Provence ?

Nous voulions recevoir les clients dans un cadre confidentiel et j’apprécie le principe du centre d’affaire avec un accueil de qualité des clients tel que celui du Centre d’Affaires Amadeus. De plus, l’adresse est centrale et il est facile de s’y rendre pour les Aixois, comme pour les autres.

Orianne MEZARD, d’Ad Hoc Intérim : « trouver le bon candidat pour le bon poste »

Ad Hoc Intérim est une agence d’emploi depuis 17 ans ; en d’autres termes, AD HOC intérim recrute des candidats en intérim ou en CDI pour des entreprises utilisatrices et les accompagne du recrutement à la fin de leur mission, et même après.  

Basée à Aix-en-Provence et à Lançon de Provence, composé d’une équipe de 6 collaborateurs, Ad Hoc Intérim travaillait historiquement et exclusivement dans le ferroviaire sur le territoire national ; puis s’est diversifiée depuis 3 ans dans tous les secteurs d’activité à l’exclusion de la santé et l’événementiel.

Nous avons rencontré Orianne MEZARD, sa directrice générale depuis 3 ans.

Qui sont les clients d’Ad Hoc Intérim ?


Nous travaillons aussi bien avec des TPE que des PME, qui ont des besoins de main-d’œuvre complémentaires que ce soit pour des missions de courte ou de longue durée. Nous travaillons dans la France entière pour l’activité ferroviaire et dans la région PACA pour toutes les autres activités. Nous recrutons toutes les catégories sociaux-professionnelles, de l’ouvrier au cadre supérieur, de la personne sans diplôme en insertion au bac+5 avec expérience.

Nous rencontrons des difficultés à pourvoir toutes les demandes, car la région atteint quasiment le taux de plein emploi. Les difficultés à recruter ne sont pas nouvelles, mais la tendance s’accentue : il est de plus en plus compliqué de trouver des candidats.

Quels sont les plus grands challenges dans votre métier ?


En premier lieu, je dirais que le premier challenge de notre métier est de trouver le bon candidat pour le bon client. Cela fait partie des valeurs d’Ad Hoc.

Pour cela, c’est indispensable de connaître l’entreprise utilisatrice ; et je refuse de travailler avec une entreprise que nous n’avons pas visitée et rencontrée, pour valider certaines valeurs en amont. Nous ne travaillons pas avec des sociétés qui ont des pratiques discriminatoires. Evidemment, certaines sélections sont justifiées par des motifs physiques évidents qui mettraient en difficulté le candidat ou la candidate.

Par ailleurs, nous nous assurons également que les conditions de travail sur site sont sécurisées, que l’entreprise utilisatrice a une politique de prévention des risques respectée et que le management est bienveillant.

Nous tenons à rencontrer les recruteurs pour travailler avec eux sur leur attente en matière de savoir-être et savoir-faire, et ainsi leur proposer le candidat le plus proche de leur besoin.
De manière générale, nous visons la qualité du recrutement et non la quantité de CV envoyés. L’objectif final est de placer les candidats sur le long terme.

Qu’est-ce qui vous motive le plus ?


Trouver le bon poste pour la bonne personne. J’aime cette phrase de Confucius : « Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».

Je suis arrivée dans cette société il y a trois ans et je l’ai reprise en mai de cette année. J’arrivais du secteur bancaire, 20 ans de carrière et de bonheur. Un de mes clients n’était autre que l’ancien fondateur d’Ad Hoc Intérim, qui m’a proposé de prendre la direction de la société. Envie d’un nouveau challenge, et de plus d’humain, j’ai accepté.

Ad hoc Intérim est une société rentable, que j’ai modernisée depuis et fait évoluer vers de nouveaux secteurs d’activité. Tout cela avec le soutien de mon équipe, qui s’adapte sans cesse à nos changements.

Quelles évolutions constatez-vous dans le marché de l’emploi ?

De manière générale, avant, les recruteurs prenaient en compte le savoir-faire via le CV. Maintenant, le savoir-être est la priorité. Les entreprises sont prêtes à former des personnes qui n’ont pas forcément toutes les qualifications, mais respectent leurs valeurs : être ponctuel, respectueux de l’organisation, des règles de sécurité et du matériel, avoir une tenue correcte et porter les EPI si nécessaires, écrire un mail sans faute, etc…

Outre le temps consacré aux recruteurs par l’équipe AD HOC INTERIM, je prends personnellement le temps d’échanger avec les candidats, de parler de leurs points forts mais aussi de leurs axes d’amélioration. Notre relation est basée sur la transparence et le respect. Être une femme, et aussi une maman, m’aide parfois à désamorcer certaines situations.

L’autre évolution que j’observe est la tendance du marché de l’emploi clairement en faveur des candidats. Les candidats qui répondent aux critères des entreprises utilisatrices sont rares et aujourd’hui, les entreprises sont plus ouvertes à la négociation. C’est une bonne chose. C’est toujours une bonne initiative d’être dans le dialogue et de valoriser les salariés.  Vous pourrez demander aux permanents d’Ad Hoc Intérim, ils sont super productifs et en sont récompensés, tout comme Ad Hoc Intérim. Tout le monde est gagnant.

D’ailleurs, les salariés acceptent d’autant mieux les exigences de leur métier qu’ils ont reçu la reconnaissance qui leur était due auparavant.

Comment voyez-vous l’avenir d’Ad Hoc Intérim ?

La sécurité étant une de nos priorités, nous enclenchons la préparation de la norme MASE sur 2023 pour une certification en fin d’année. Cette norme nous permet aussi d’avancer vers les normes RSE, conformément à nos valeurs.

Nous prévoyons aussi d’agrandir l’équipe en 2023.

Nous continuerons également de promouvoir le sport, notamment en étant mécène auprès de la Fondation du sport français. Dans ce cadre, nous soutenons notamment Arnaud ASSOUMANI, athlète des Jeux paralympiques. C’est une personne admirable, brillante, et combative. Arnaud ASSOUMANI incarne nos valeurs. Nous sponsorisons aussi Christophe Llamas, champion du monde déca-triathlon (10 x triathlon, rien que ça), un battant.

J’aimerais aussi aider des artistes vivants par l’acquisition et l’exposition d’œuvre d’art.

Nous aimons aller au-delà de nos limites et relever des défis.

Enfin, pourquoi avoir choisi le centre Amadeus pour l’une de vos domiciliations ?

Je cherchais des bureaux sécurisés, avec une adresse facile d’accès, des parkings à proximité.

J’ai trouvé le centre d’affaire Amadeus. Et en plus, il dispose d’un accueil humain avec un suivi personnalisé. Je ne voulais pas seulement un bureau. Les services et la convivialité du centre Amadeus m’ont convaincue de rester.