15 ans sous le soleil : les coulisses de la success story d’Artéis Solaire

Depuis 2009, Artéis Solaire trace sa route sous le soleil. Installée entre Grenoble, Lyon et Aix-en-Provence, l’entreprise emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes et pose chaque année des centaines de panneaux solaires chez des particuliers, des entreprises et des collectivités. Derrière cette croissance discrète mais constante, il y a une conviction : rendre l’autonomie énergétique accessible à tous, petit à petit.
Son fondateur, M. Bruneau, a bien voulu nous raconter ses débuts, à l’époque où le photovoltaïque était encore une curiosité, les défis du secteur face aux montagnes administratives, la nécessaire pédagogie à destination des décideurs… et même le rôle que peut jouer un centre d’affaires dans le développement d’une PME engagée dans une technologie d’avenir.
Pouvez-vous nous raconter l’histoire d’Artéis Solaire ? Quelles ont été les grandes étapes de son développement depuis 15 ans ?
J’ai fondé Artéis Solaire en 2009, après un peu plus de dix ans passés chez Schneider Electric, un groupe bien connu spécialisé dans la distribution électrique – de la centrale nucléaire jusqu’au tableau électrique chez les particuliers. Pendant cette période, j’ai essentiellement travaillé à l’étranger, avec des postes à responsabilité, en tant que cadre ou chef de projet. J’ai commencé au Venezuela, puis j’ai passé un an et demi à Tours où l’on m’avait confié la mission de réorganiser toute la partie production. Ensuite, je suis parti en Arabie saoudite, avec des responsabilités qui couvraient aussi la Turquie, Dubaï et l’Égypte. C’était juste après le 11 septembre, dans un contexte assez particulier. Puis j’ai pris un poste à Barcelone pour piloter un projet de structuration des processus de l’entreprise sur l’Amérique du Sud, l’Afrique et le Moyen-Orient, avant d’être muté au Caire.
Ces dix années ont été extrêmement riches. Schneider Electric m’a vraiment offert une expérience précieuse, avec des missions importantes, une montée en compétences constante, et surtout une belle ouverture sur différentes cultures. Pour autant, il est arrivé un moment où, avec ma famille, avons ressenti le besoin de nous poser. Les enfants grandissaient, ils avaient besoin de stabilité et de renouer avec la culture française. Mon épouse aussi voulait relancer ses projets professionnels. C’est dans ce contexte que l’idée de créer ma propre entreprise a émergé.
L’idée est née au Caire. Là-bas, la pollution est omniprésente. On prend conscience de l’urgence écologique quand on la vit au quotidien et je me suis dit que si les pays plus aisés comme le nôtre ne prennent pas les devants en matière de technologies propres, qui le fera ? C’était une évidence pour moi : je devais contribuer à ma manière à cette transition. Après l’Arabie saoudite, j’avais aussi une certaine lucidité sur l’usage des revenus pétroliers. Se tourner vers des solutions d’énergie renouvelable, c’était aussi une manière de soutenir un modèle plus sain, plus éthique.
Le solaire m’est apparu comme une solution évidente. J’ai tout de suite cru en son potentiel. J’ai compris que ce ne serait pas rentable immédiatement, mais qu’à moyen terme, l’autonomie énergétique deviendrait un vrai enjeu. Produire sa propre énergie, faire des économies, et en plus agir pour la planète : ça cochait toutes les cases.
Aujourd’hui, Artéis Solaire, c’est une équipe de vingt personnes. On installe des panneaux solaires pour des clients répartis entre Mâcon, Marseille, Nice, Clermont-Ferrand et jusqu’à la Suisse. On accompagne nos clients de A à Z : conception de la solution, choix du matériel, installation et service après-vente.
Mais au fait, quelle différence fait-on entre panneaux solaires et panneaux photovoltaïques 🤔 ?
Les panneaux solaires, c’est un terme général qui regroupe toutes les technologies utilisant l’énergie du soleil. À l’intérieur de cette catégorie, on distingue principalement deux types. D’un côté, les panneaux solaires photovoltaïques, qui produisent de l’électricité à partir de la lumière du soleil. De l’autre, les panneaux solaires thermiques, qui servent à chauffer de l’eau grâce à l’énergie solaire.
Le marché du solaire a beaucoup évolué ces dernières années. Quels sont les principaux changements que vous avez observés ?
Quand j’ai démarré dans le solaire, la technologie photovoltaïque était loin d’être mature. Elle était coûteuse, les volumes étaient faibles, et on s’adressait surtout à un public très engagé sur les questions écologiques, qui ne cherchait pas forcément la rentabilité. Les premiers clients étaient des passionnés, des technophiles, souvent issus de Schneider Electric à Grenoble, où j’avais tout mon réseau. On avait aussi une clientèle plus spécifique : des habitants de zones isolées, dans les alpages, sans accès au réseau électrique, qui cherchaient des solutions d’autonomie.
À l’époque, il a fallu se poser la question : est-ce que ça a du sens d’installer du solaire à Grenoble ? La réponse a été oui, clairement. Même si on n’associe pas forcément cette région au soleil, le potentiel était là, tout comme dans le reste de la France. Il suffisait d’attendre que les prix baissent et que la technologie se démocratise.
Le bassin grenoblois a aussi été un terrain fertile grâce à son écosystème autour de l’électricité. Le CEA (Centre d’Études Appliquée) y est implanté, Photowatt – un des pionniers français du photovoltaïque – y était aussi. Ce contexte a facilité les premiers choix de fournisseurs, avec une volonté forte de travailler en circuit court, avec des acteurs locaux, français si possible.
Techniquement, les débuts ont été marqués par une cohabitation entre le solaire thermique (pour produire de l’eau chaude) et le photovoltaïque. Petit à petit, ce dernier a pris le dessus, car l’électricité a des usages beaucoup plus larges et même si son installation est plus complexe, elle devient vite rentable quand elle est bien maîtrisée.
En parallèle, le profil des clients a évolué. Ce ne sont pas forcément les habitants du cœur des grandes villes qui s’équipent, mais plutôt ceux qui vivent en périphérie, en maison individuelle. Ce sont eux qui ont la surface nécessaire, un toit, et une vraie motivation à réduire leur facture énergétique. Très souvent, c’est le bouche-à-oreille qui déclenche la démarche. Un voisin s’équipe, en parle autour de lui, et l’intérêt se diffuse comme ça.
Côté réglementaire, il y a eu plusieurs vagues. Dans les années 2010, l’État a mis en place des subventions très attractives, avec des tarifs de rachat garantis sur vingt ans. Résultat : des investisseurs se sont rués sur le secteur, parfois sans réelle expérience, attirés par des rendements très élevés. Pourtant en 2013-2014, tout s’est arrêté brutalement. Les aides ont été divisées, les règles ont changé, et 90 à 95 % des entreprises ont disparu, car leur modèle économique ne tenait pas sans subventions.
Nous, nous avons tenu le cap. On a fait le choix de rester sur des produits français avec Photowatt, puis européens avec SolarWorld en Allemagne, toujours avec l’idée de privilégier la qualité, la proximité, et la maîtrise technique. On a aussi accompagné les évolutions du marché : les aides sont devenues dégressives, et récemment encore, elles ont été divisées par trois. Aujourd’hui, elles ne sont plus décisives. Pour moi, ce n’est pas une surprise : ça fait des années que je considère que le solaire peut se suffire à lui-même. La technologie est mûre, fiable, accessible, et rentable sans aide.
On observe aussi une vraie prise de conscience depuis la guerre en Ukraine. Les collectivités locales, comme les entreprises, ont pris de plein fouet l’explosion des prix de l’énergie. Ça a été un déclic. Aujourd’hui, tout le monde étudie des projets : mairies, écoles, supermarchés, même des friches militaires. Le mouvement est massif, généralisé, et il ne fait que commencer.
Finalement, le solaire est devenu un vrai bouclier contre l’inflation énergétique. Investir dans des panneaux solaires, c’est un peu comme acheter sa maison : on capitalise pour trente ou quarante ans. C’est une protection durable du pouvoir d’achat, pour les particuliers comme pour les professionnels.
Dans un secteur aussi concurrentiel, comment Arteis Solaire se distingue-t-elle aujourd’hui ?
Notre vraie force, c’est que nous maîtrisons tout en interne. Que ce soit l’administratif, l’ingénierie, la définition des besoins, l’étude technique, l’approvisionnement, l’installation ou encore le service après-vente, tout est géré par nos équipes. Il n’y a pas d’intermédiaires, pas de sous-traitance. Le client a affaire à nous du début à la fin. Cette continuité et cette cohérence dans le suivi, c’est quelque chose que nos clients apprécient énormément.
Depuis 2009, nous avons réalisé plus de 6 000 installations. Cette expérience nous permet de proposer à chaque client une solution vraiment sur-mesure, parfaitement adaptée à sa situation.
Un autre point important, c’est notre proximité. Nous nous déplaçons systématiquement chez les clients. Nous prenons le temps de faire des relevés, des analyses électriques, d’étudier chaque dossier en détail. C’est cette approche terrain, concrète, qui nous différencie aussi.

Dès le départ, j’ai compris que les aides de l’État ne dureraient pas. Elles étaient très élevées, totalement hors sol économiquement. Nous avons donc construit notre modèle sans dépendre de ces aides. Aujourd’hui, c’est ce qui fait notre solidité : nous avons anticipé.
Sur la question des fournisseurs, il faut être lucide. La production européenne a quasiment disparu. Nous travaillons désormais avec des acteurs internationaux, très solides financièrement, qui ont l’expertise et la capacité de garantir leurs produits. Ce sont des partenaires fiables, même si, oui, la production est aujourd’hui majoritairement réalisée en Asie.
Enfin, nous avons toujours fait un pari un peu à contre-courant : proposer de la qualité à prix serré. Nous préférons des marges plus basses, mais avec de bons produits. Nous connaissons nos équipements depuis des années, nous savons qu’ils tiennent dans le temps. Et ça change tout, à la fois pour la satisfaction des clients et pour nous, en termes de maintenance. Notre ambition, ce n’est pas de faire du volume vite fait, mais de rester durablement sur le marché avec un vrai engagement qualité.
La transition énergétique est plus que jamais au cœur des débats. Quels sont, selon vous, les principaux freins à lever ?
Le principal frein, et c’est malheureusement un classique, c’est l’administratif. Nous le vivons tous les jours : la complexité des démarches est totalement disproportionnée par rapport à la réalité des projets. Pour vous donner un ordre d’idée, nos techniciens mettent une journée, une journée et demie pour installer une centrale solaire chez un particulier. Or, pour cette même installation, le cycle administratif dépasse trois mois. C’est énorme. Entre les demandes d’autorisations, les validations techniques pour le raccordement au réseau, et les démarches pour obtenir les aides, nous passons un temps fou. Cela mobilise énormément de ressources en interne.
Le deuxième frein, c’est l’instabilité des politiques publiques. Du jour au lendemain, nous pouvons nous retrouver avec des aides divisées par trois. C’est ce qui s’est passé récemment, et forcément, cela déstabilise la filière. Le message envoyé est incohérent : d’un côté, nous entendons parler de transition énergétique, et de l’autre, nous voyons des décisions qui fragilisent les acteurs de terrain. Heureusement que la technologie est aujourd’hui assez mature pour continuer à avancer, mais cette inconstance nuit à tout le monde.
Ce qui m’agace le plus dans le débat actuel, c’est le ton. Il y a un discours de plus en plus culpabilisant, presque punitif. Nous avons parfois l’impression que nous sommes au bord de l’apocalypse. Bien sûr qu’il y a urgence, bien sûr qu’il faut agir. Mais ce climat anxiogène n’aide personne. Je pense que nous avons besoin d’un élan collectif, d’un discours plus positif, qui donne envie d’agir plutôt que de faire peur. Ce n’est pas en pointant du doigt ceux qui ne peuvent pas encore passer à la voiture électrique ou installer des panneaux solaires que nous ferons avancer les choses.
Mon point de vue, peut-être un peu entrepreneurial, c’est que quand nous croyons à une solution, nous devons nous mettre en mouvement. Il faut arrêter d’attendre que le monde entier s’y mette. Commençons là où c’est possible, avec ceux qui sont prêts. Nous devons respecter les contraintes de chacun, avancer ensemble, à notre rythme mais dans l’action, pas dans la critique.
Enfin, il ne faut pas oublier que le sujet est plus complexe qu’il n’y paraît. Aujourd’hui, l’État a besoin de moyens pour son parc nucléaire, et chaque panneau solaire installé, c’est de l’énergie que vous n’achetez pas, et qui ne finance donc pas ces projets. Ce sont des équilibres économiques lourds, qui influencent les choix politiques. C’est pour cela que le débat mérite d’être posé calmement, sans caricature.
Comment Arteis Solaire s’adapte-t-elle aux évolutions règlementaires ?
Nous restons très attentifs à la rentabilité des projets pour nos clients. Bien sûr, nous faisons toujours un effort complémentaire pour leur proposer des solutions cohérentes et qui ont du sens, mais l’essentiel est ailleurs. Avant même de parler d’aides ou de subventions, nous expliquons que le cœur du projet, c’est l’économie d’énergie. Chaque jour passé sans panneaux solaires, c’est une occasion manquée de faire des économies. Acheter de l’électricité à un fournisseur, c’est une dépense à fonds perdu. Investir dans des panneaux, c’est produire sa propre énergie pour les trente ou quarante prochaines années.
La rentabilité varie selon les régions. À Marseille, elle est excellente : entre cinq et sept ans pour amortir l’investissement. À Lyon, nous sommes plutôt sur huit à neuf ans, mais cela reste très rentable, d’autant que le soleil, lui, ne change pas ses tarifs, contrairement au prix de l’électricité qui continue d’augmenter.
Les baisses récentes des subventions ont certes un impact, mais nous avons su nous adapter, notamment grâce aux évolutions technologiques. Par exemple, l’usage des batteries est devenu incontournable. Avant, les clients revendaient leur surplus d’électricité à EDF. Aujourd’hui, avec la baisse des aides, il est plus intéressant de la stocker et ça tombe bien, car depuis 2009, nous savons installer des systèmes avec batteries dans des conditions isolées, comme en montagne ou dans des refuges. Désormais, la technologie est mature, et il est tout à fait possible de devenir 100 % autonome entre avril et septembre. Le besoin d’un revendeur ou de subventions devient presque secondaire.
Chaque installation est personnalisée. La taille de la batterie dépend des habitudes de consommation : un client qui consomme peu la nuit aura besoin d’un petit stockage, un autre, davantage. Mais entre le printemps et l’automne, la majorité de nos clients peut espérer ne plus acheter d’électricité. En revanche, en hiver ou à l’automne, la production reste insuffisante. Il est donc normal de conserver un raccordement au réseau pour compléter l’apport solaire sur ces périodes.
Pour les particuliers, deux freins principaux subsistent. Le premier est administratif : certaines mairies ou Bâtiments de France imposent des contraintes rendant parfois le projet irréalisable. Le second concerne la confiance. Le solaire, comme d’autres secteurs du bâtiment, a attiré des entreprises peu scrupuleuses, attirées par les aides. C’est pourquoi notre transparence et notre proximité font la différence. Nous sommes capables de montrer, dans la zone que nous couvrons, une installation réalisée à moins de 10 km du client, où qu’il se trouve.
Côté financement, il y a peu d’obstacles. Les banques considèrent généralement le solaire comme un investissement immobilier. Dans 80 % des cas, les dossiers passent sans difficulté, car cela représente une économie réelle pour le foyer.
En copropriété, c’est plus compliqué. Le frein principal est le consensus. Il est très rare que tous les copropriétaires soient alignés au même moment sur un projet commun. Certains privilégient d’autres investissements, d’autres hésitent à réinjecter de l’argent, ce qui freine les décisions.
Pour les industriels, les blocages sont surtout techniques. Ils concernent la solidité des toitures ou la capacité du réseau à encaisser la puissance injectée mais globalement, nous sommes moins confrontés à des freins réglementaires dans ce type de projets.

Si vous pouviez faire passer un message aux décideurs politiques sur l’avenir du solaire, ce serait quoi ?
Si j’avais un message à faire passer aux décideurs politiques, ce serait de prendre pleinement conscience que l’énergie solaire est arrivée à maturité. Nous allons en voir de plus en plus, partout. C’est une source d’énergie capable de produire en grande quantité, à un coût raisonnable, tout en respectant l’environnement et surtout, elle renforce notre indépendance énergétique, que ce soit à l’échelle française ou européenne.
Pour moi, c’est irréversible. Nous sommes arrivés à un point où le mouvement est lancé. La population, les entreprises, tout le monde a compris. Tout le monde se projette, se dit qu’un jour ou l’autre, il y aura des panneaux solaires sur son toit, sur son usine. Ce basculement est en train de se faire, et même si nous ne mesurons pas encore toute son ampleur, il est déjà là.
Je ne suis pas certain que l’État ou les politiques aient pris toute la mesure de ce changement. Il y a encore beaucoup d’inertie, alors que cette transition est en train de s’imposer d’elle-même.
Sur la question du recyclage, il faut aussi remettre les choses à leur place. Aujourd’hui, les panneaux solaires sont recyclables à 99 %. Ils sont principalement faits d’aluminium et de verre, des matériaux simples à retraiter. Il existe déjà des usines, comme celle de Veolia près de Marseille, qui sont prêtes et fonctionnent, parfois même en sous-capacité, faute de panneaux à recycler.
Ce qui est frustrant, c’est de voir à quel point cette filière est parfois stigmatisée, alors qu’elle a intégré la question du recyclage dès le départ. Il y a bien plus de composants électroniques complexes à recycler dans un téléphone, un ordinateur ou une voiture que dans un panneau solaire.
Pourquoi et comment Artéis Solaire existe toujours après 15 ans ?
S’il fallait résumer en une phrase pourquoi Artéis Solaire existe toujours après quinze ans, je dirais que c’est parce que nous croyons profondément à l’utilité de ce que nous faisons. Nous savons que nous apportons quelque chose de concret, de positif, qui aide réellement nos clients au quotidien — notamment à préserver leur pouvoir d’achat. Ce n’est ni une mode, ni un gadget, c’est du concret.
Bien sûr, il y a eu des moments difficiles. Pendant la crise du COVID, ou encore plus récemment avec l’inflation, nous avons connu des périodes de doute mais dans ces moments-là, c’est cette conviction qui nous a permis de tenir. Nous savions que notre solution était pertinente et qu’elle allait dans le bon sens. Alors nous nous sommes accrochés, nous avons redoublé d’efforts pour mieux expliquer, mieux communiquer, mieux convaincre.
Ce qui nous a beaucoup portés aussi, c’est la satisfaction de nos clients. Aujourd’hui, 60 % de nos nouveaux projets viennent du bouche-à-oreille. Ça veut dire que notre travail est reconnu, que nos valeurs parlent, et que notre sérieux fait la différence.
Ce que nous aimerions, c’est que l’État ou les institutions nous aident, non pas forcément avec plus de subventions, mais en expliquant aux citoyens pourquoi passer au solaire est une bonne chose pour leur budget, pour leur autonomie, pour l’avenir. Une explication simple, honnête, pédagogique. Parce que nous pensons que les Français sont prêts à faire le pas — à condition qu’on prenne le temps de leur donner les bonnes clés pour comprendre.
Enfin, pourquoi avoir choisi le Centre Amadeus ?
Nous avons toujours fait le choix de faire confiance aux jeunes dans notre entreprise. Aujourd’hui, notre équipe va de 18 ans à 56 ans. Quand nous avons décidé de nous implanter à Aix-en-Provence, il était logique pour nous d’être proches des axes de transport, notamment la gare routière, pour faciliter l’accès aux jeunes alternants qui n’ont pas toujours de véhicule.
Le Centre Amadeus s’est imposé naturellement. Il offre une vraie souplesse : commencer dans un petit bureau, puis grandir sans avoir à déménager. Trois portes plus loin, vous pouvez vous installer dans un espace plus grand, au rythme du développement de votre entreprise. C’est un vrai atout pour une entreprise en croissance.
Le centre propose aussi des services très pratiques : accueil, gestion du courrier, standard téléphonique… Cette flexibilité nous a beaucoup plu. Je savais que le premier bureau que nous allions occuper ne serait qu’un point de départ, et qu’Amadeus nous permettrait d’évoluer sans chercher ailleurs.
Nous avions déjà connu ce type de démarrage dans un centre d’affaires à Lyon, et nous voulions reproduire ce modèle ici. La proximité des transports, la modularité des espaces, les services proposés et même la convivialité — ce petit moment autour de la machine à café — sont autant de raisons pour lesquelles nous avons choisi Amadeus. C’était exactement ce qu’il nous fallait.